jeudi 2 juin 2011

REVUE DU 29 MAI

Cette semaine encore des hebdomadaires sont revenus sur la libération des quatre officiers supérieurs de l’armée accusés de complot contre l’autorité de l’état.
LES QUATRE OFFICIERS BENEFICIENT D’UN NON LIEU titre L’ACTUALITE, LA JUSTICE LAVE LES OFFICIERS INCULPES rapporte de son coté LE REPUBLICAIN. Cette tentative de remise en cause du processus de la transition du CSRD n’était rien d’autre que de la poudre aux yeux écrit le satirique LE CANARD DECHAINE qui consacre deux pages au sujet avec des articles de rappel sur l’affaire mais aussi des propos de deux des quatre officiers. Le lieutenant colonel Sanda d’abord qui caricature l’affaire par un match de football. Le match retour dit-il aura lieu très prochainement sur leur terrain. ‘’Nous allons attaquer parce que nous sommes déhors’’déclare-t-il. Le colonel Abdoulaye Badié estime lui que le complot s’il y en a eu a été ourdi contre leurs personnes parce que dit-il nous gênions. A écouter les deux officiers LE CANARD  DECHAINE estime qu’il y a comme de l’électricité dans l’air. L’épilogue de cette affaire est donc encore loin conclut-il. L’autre satirique, LA GRIFFE, lui se pose cette interrogation en une : COMMENT REPARER LE TORT  CAUSE AU COLONEL ABDOULAYE BADIE ET A SES COMPAGNONS ?  Pour le journal la manière pour les accusateurs de réparer ce tort c’est de présenter des excuses publiques aux quatre officiers et aux membres de leurs familles mais aussi pour le cas spécifique du chef d’état major de l’armée, créer les conditions pour que le colonel Badié et ses amis retournent immédiatement dans la famille des forces armées nigériennes comme s’ils étaient revenus de mission. Le chef d’état major de l’armée qui ne semble pas opter pour cela à en croire le numéro du jeudi du bihebdomadaire L’EVENEMENT. Il rapporte en effet que les quatre officiers auraient été convoqués par lui, le chef d’état major, le lundi dernier. Il leur aurait imposé un exil forcé car les trois colonels et le lieutenant colonel risqueraient de se voir affecté comme attaché militaires dans différentes chancelleries à l’étranger écrit le journal sous son titre AFFAIRE DU FAUX COUP D’ETAT UN EXIL FORCE POUR LES QUATRE OFFICIERS. Toujours sur le sujet le même bihebdomadaire L’EVENEMENT titrait dans son numéro du lundi cette fois-ci LA MACHINATION.
A part cette affaire des quatre officiers qui a fait en même temps la une de plusieurs journaux, les sujets sont épars dans la presse cette semaine. Alors que l’hebdomadaire gouvernement SAHEL DIMANCHE consacre son dossier société aux préparatifs de la campagne agricole 2011-2012 et sa une à l’invitation du président de la république au sommet du G8 à Deauville en France ; la une du journal LE TEMOIN par exemple est dominé par ce qu’il appelle la survie de la coalition au pouvoir. Et dans cette survie écrit-il entre Hama Amadou et Djibo Salou un est de trop. Pas loin de ce sujet LA ROUE DE L’HISTOIRE lui revient sur la visite rendu à l’ancien président Tandja par Issoufou Mahamadou. Cette visite est perçue au journal comme une diplomatie d’apaisement qui est toute fois difficile. Diplomatie du président de la république qui essaye de coller de très près à son discours politique pour parler d’ouverture ou pour se mettre totalement au-dessus du champ de rancune politique. Pour le journal dans tous les cas sa marge de manœuvre est très mince entre la position de l’opposition ARN qui parle de prolongation de la transition et l’irrédentisme et la rancune tenace de Hama Amadou.
L’ACTUALITE lui annonce en une qu’une épidémie de tuberculose sévit dans une banque de la place, pendant qu’au bihebdomadaire L’EVENEMENT l’on est préoccupé par la mise en place prochaine de la haute cour de justice avec un titre interrogatif sur des photos de Hama Amadou et Tandja Mamadou : QUI DOIT JUGER QUI ? Enfin LE REPUBLICAIN lui s’est intéressé au rationnement de la fourniture de l’énergie électrique, qui désabuse les consommateurs ; et à al gestion de la société nigérienne d’urbanisme et de construction immobilière SONUCI. Gestion caractérisée selon le journal d’irrégularité surtout dans les prix et les procédures d’acquisition des logements. Le journal s’en veut pour preuve cet avis d’appel d’offres pour la mise en location d’un logement qui n’a fait l’objet d’aucune publication mais pire qui a été acquis par le conseiller juridique de ladite société qui a proposé la somme de 250000 milles FCFA pour un logement de 70000 milles FCFA. Très bonne journée dominicale.

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