jeudi 30 décembre 2010

REVUE DE PRESSE DU 26 DECEMBRE

Depuis le mercredi 22 décembre dernier les candidats à la présidentielle de 2011 sont connus. Le conseil constitutionnel de transition a en effet rendu ses conclusions pour reprendre le titre l’hebdomadaire LA ROUE DE L’HISTOIRE. Ils seront dix dont deux indépendants à briguer la magistrature suprême du pays. Le conseil avait reçu onze dossiers et le seul qui a été invalidé est celui du candidat du MSRD DAMANA IBRAHIMA SAIDOU MAIGA, l’enquête diligentée par la police ayant conclut sur un rapport défiant toute bonne moralité pour ce dernier. Pour les autres malgré le fait pour certains de faire l’objet de poursuites judiciaires pour des raisons de  justifier des sommes et ou des biens présumés détournés au détriment de l’état ou de ces démembrements, l’enquête a conclut à une bonne moralité. C’est donc le gros ouf pour eux écrit LA ROUE DE L’HISTOIRE, la peur est désormais tombée, le suspens est fini. DIX CANDIDATS OBTIENNENT LE QUITUS titre LE REPUBLICAIN. Voila donc qui clarifie bien les choses rapporte LE COURRIER. Exit les partisans de la disqualification de certains leaders politiques et ceux qui ont espéré marcher sur les cadavres des grosses pointures politiques pour se réaliser.
Le 14 décembre dernier la cour d’état s’est prononcée sur la levée de l’immunité de l’ancien président Mamadou Tandja. Les journaux se sont largement attardés là-dessus. Pour LE REPUBLICAIN par exemple la levée étant consommée il reste à savoir sur quel terrain le président Tandja sera entendu. Est-ce par rapport à des actes de haute trahison ou relativement à des actes de malversations sur des deniers publics commis durant son règne d’où son titre SORT DE TANDJA L’IMMUNITE LEVEE LA SUITE DE LA PROCEDURE ATTENDUE. Et c’est peut être sur les actes de malversations financières que l’ancien président Tandja sera entendu en croire en tout cas  LE DEMOCRATE qui cite des sources gouvernementales. Il y a des raisons de soupçonner Tandja écrit-il et de conclure qu’il serait préférable pour lui de répondre à la justice de son pays si des preuves sont établies qu’il n’a rien à se reprocher. Pour l’hebdomadaire L’EVENEMENT aussi c’est sur les actes de malversations financières que Tandja sera entendu  après cette levée de son immunité puisqu’on en  parle davantage et non de haute trahison. Et dans cette perspective poursuit le journal ce que les nigériens attendent c’est que le procès ne soit pas un jugement personnalisé mais plutôt celui d’un système qui a géré pendant une décennie. C'est-à-dire les affaires scabreuses du régime, celles sulfureuses de la grande muette et aussi les dessous des deals que certains acteurs politiques avaient concluent avec le président Tandja pour soutenir le tazartché. C’est pourquoi le journal se demande si Tandja doit payer seul et de titrer en une  APRES LA LEVEE DE L’IMMUNITE LE DEVOIR DE VERITE. L’IMMUNITE DU PRESIDENT TANDJA LEVEE ET APRES ? s’interroge de son coté le TEMOIN. Même s’il est inculpé et mis sous mandat dépôt ce serait quand son jugement se demande-t-il convaincu qu’il se dit que pour le moment les autorités de transition n’y ont pas songé car poursuit-il même si on ne reconnaît pas à l’ancien président Tandja le privilège de juridiction dont il a droit, il serait difficile de l’amener devant le juge à moins de le faire en catimini et à huis clos sans songer aux conséquences sur la quiétude sociale.
Les journaux sont aussi revenus sur le message à la nation du chef de l’état à l’occasion du 52ème anniversaire de la proclamation de la république DJIBO SALOU DONNE DES LECONS  titre LE DEMOCRATE. Son dernier discours qu’il aura à prononcer à la tête de l’état restera dans nos mémoires écrit-il il fera aussi réfléchir nos hommes politiques qui croient encore qu’on peut continuer à  nous berner. MESSAGE A LA NATION DU 18 DECEMBRE LE DISCOURS ET LES ACTES rapporte L’EVENEMENT.  HALTE À LA PREDATION DES DENIERS publics s’exclame L’ACTUALITE. Dans ce message le chef de l’état a en effet fait le point sur les travaux de la commission de moralisation qui a à ce jour recouvrer plus de 4 milliards de FCFA. Somme qui sera investie dans la construction d’un hôpital à Niamey. Avec cette annonce de la construction d’un hôpital LE GENERAL DJIBO SALOU CHANGE DE FUSIL D’EPAULE estime LE CANARD DECHAINE. Pour COURRIER avec ces plus de quatre milliards et environs 22 autres milliards que constitue le préjudice causé à l’état selon les dossiers transmis à la justice les promesses de la moralisation  sont tenues par le CSRD.

lundi 20 décembre 2010

REVUE DE PRESSE

VOICI LA REVUE DES HEBDOMADAIRES NIGERIENS PARUS DANS LA SEMAINE DU 13 AU 19 DECEMBRE 2010 présenté par la radio ANFANI


L’information est la une de l’hebdomadaire LA ROUE DE L’HISTOIRE,  l’immunité de l’ancien président de la république MAMADOU TANDJA a été levée par les différentes chambres de la cour d’état. Elles ont statués le14 décembre dernier sur une requête introduite sur instruction au sommet de l’état et ont prononcées la levée de l’immunité. Ce qui fait dire au journal que le dossier de l’ancien président de la république va connaître une évolution significative car ce qui se dessine à l’horizon pour l’instant c’est que les juges semblent privilégier une procédure en pénale et TANDJA risque de répondre sur des faits de détournements des montants financiers importants. En effet poursuit le journal les rapports d’inspection d’état et les traitements des différents dossiers par la commission de lutte contre la délinquance financière concourent tous à créditer des soupçons de détournement systématique de l’argent public autour de l’ancien président de la république MAMADOU TANDJA. Autant dire conclut le journal que c’est un dossier costaud, un travail de fouille que la commission  et la justice doivent faire dans le vaste réseau des filières de détournement qui pour l’instant débouchent toutes sur la présidence de la république.
La levée de cette immunité de l’ancien président TANDJA intervient plus d’un mois après la décision de la cour de justice de la CEDEAO qui ordonnait à la junte de le libérer. Elle ne s’est jusqu’ici pas exécuter malgré les multiples appels et demandes lancés par les partisans de TANDJA et certains défenseurs des droits de l’homme. C’est pourquoi le journal LE TEMOIN se demande si ce refus de libérer le président TANDJA est une question sécuritaire ou un calcul électoraliste. En tout cas les appels à sa libération continuent. Le dernier en date est celui du président sénégalais ABDOULAYE WADE qui aurait eu un entretien téléphonique avec le chef de l’état nigérien DJIBO SALOU et lui aurait demandé de libérer TANDJA en respect de la décision de la cour de justice de la CEDEAO.WADE AU CHEVET DE TANDJA titre LA ROUE DE L’HISTOIRE. LE PRESIDENT ABDOULAYE WADE PLAIDE POUR LA LIBERATION DE TANDJA LAGRIFFE. Par rapport à cette demande du président WADE LE CANARD DECHAINE rapporte les précision du ministre porte parole du gouvernement. Si aucune décision n’a été encore prise c’est eu égard au processus en cours qui doit se passer dans le calme et la sérénité indique Mahamane Laouali Dan Dah qui ajoute que le général de corps d’armée Djibo Salou est entrain d’examiner la situation et donnera une réponse appropriée en temps opportun en tenant en compte l’intérêt supérieur de la nation. Commentant cette demande du président sénégalais le journal estime que la conduite du pays ne doit et ne peut pas être dictée de dehors. WADE doit d’abord balayer devant sa porte car le NIGER d’aujourd’hui n’est celui de TANDJA. Abondant dans le même sens l’hebdomadaire L’EVENEMENT titre SITUATION DE TANDJA MAMADOU DE QUI SE MOQUE WADE. Comment en effet écrit-il attendre des critiques de la part d’un président qui est actuellement à pied pour d’œuvre pour instaurer une monarchie dans son pays ?  En se faisant avocat de TANDJA le président WADE est probablement entrain de défendre sa propre cause qui est  identique à celle de l’ancien président nigérien il n’est donc pas étonnant qu’il demande la libération de son ami TANDJA MAMADOU conclut le journal L’EVENEMENT.
L’hebdomadaire LE REPUBLICAIN  lui est revenu cette semaine sur les élections générales et surtout sur les difficultés qui sont susceptibles de fausser le respect du calendrier électoral. Ces difficultés ont pour noms la constitution des dossiers de candidature pour les locales dont la clôture est déjà intervenue tout comme les dossiers des candidatures pour les législatives couplées au premier tour de la présidentielles pour lesquelles le délai est aussi expiré hier. Des difficultés qui viennent, poursuit le journal se greffer au problème du fichier électoral soulevé par l’ensemble de la classe politique à l’issue de la proclamation des résultats définitifs du scrutin référendaire du 31Octobre 2010.  Un autre problème ajoute le journal c’est la précarité financière dans laquelle se trouve la CENI  pour faire efficacement face à sa mission et de conclure que si on associe tous ces problèmes concrets la question qui vient à l’esprit est de savoir si  le calendrier pourrait être respecter.
L’autre journal qui est revenu sur ces élections c’est L’EVENEMENT, sous l’angle des acteurs qui y participent. Ces sont les mêmes constate-t-il. L’assainissement politique a alors échoué car la transition n’aura pas tenu toutes ses promesses si des personnalités qui traînent des casseroles  bruyantes et dont les parcours sont jalonnés d’affaires les unes plus scabreuses que les autres sont autorisées à faire acte de candidature aux prochains scrutins. On ne saurait donc pas s’attendre à une bonne gouvernance.
Enfin à l’occasion du 52ème anniversaire de la proclamation de la république l’hebdomadaire gouvernemental SAHEL DIMANCHE est paru en spécial avec à sa une comme titre 52 ANS LA MATURITE. Il publie un entretien avec le professeur Mamoudou Djibo sur la naissance de la république du NIGER. Une république qui été proclamée selon l’historien sur le schéma prévu dans le cadre de la décolonisation française. Comme enseignements à tirer de ce chapitre de l’histoire de notre pays il estime que le passé nous devons l’assumer. L’histoire ne fait pas de tri entre ce qui est bon et ce qui est mauvais. On considère que c’est un  patrimoine qui est là et il faut faire avec conclut-il.

mardi 26 octobre 2010

La micro finance au Burkina Faso : réglementation et défis


Au pays des hommes intègres le secteur de la micro finance connaît une croissance soutenue aussi bien en terme de bénéficiaires, d’encours d’épargne, de crédit que de variétés de produits proposés. Plus d’un million de membres se partagent 261 institutions de micro finance, d’où la nécessité d’améliorer le cadre socio-économique légal, réglementaire et fiscal du secteur.

Selon madame Mme YVETTE DJIGMA directrice de la micro finance au ministère burkinabé de l’économie et des finances qui a exposé sur le thème « la micro finance au Burkina Faso » lors du séminaire de formation des journalistes organisé par la société « TRANSTEC » en collaboration avec la Deutsche Welle Akademie » à Ouagadougou du 11 au 27 Octobre 2010, plusieurs textes régissent le secteur dans le pays. Le plus important est la loi n°023-2009/AN du 14 mai 2010 portant réglementation des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) en remplacement de la Loi n°59/94/ADP du 15 décembre 1994, portant réglementation des IMCEC. Ce texte est une loi commune aux pays membres de l’UEMOA et uniformise la réglementation du secteur dans l’espace communautaire. C’est elle qui impose désormais que les institutions de micro finances soient appelées systèmes financiers décentralisés.

EN DISCUSSION


 Coordination et supervision assurées par l’état

Evoquant la typologie des institutions de micro finance dans son pays elle a indiqué six types dont les institutions mutuelles ou coopératives d’épargne et de crédits constituent la frange la plus importante tant en terme de nombre que de volume d’opérations d’intermédiation financière. Le secteur évolue. Les SFD se multiplient. Leurs membres s’accroissent. Et les services qu’elles offrent se diversifient. Pour assurer sa mission la direction rencontre plusieurs difficultés. 17 inspecteurs pour plus de 260 SFD.

De nombreux défis

Pour Mme YVETTE DJIGMA les principaux défis de la micro finance au Burkina Faso concernent entre autres la viabilité financière, c'est-à-dire la capacité des SFD à couvrir l'ensemble de leurs charges de fonctionnement grâce aux revenus financiers générés par l'activité d'intermédiation financière ou encore le maintien, voire le renforcement de la proximité pour toucher le plus grand nombre d'agents économiques (offre de produits financiers adaptés, augmentation du nombre de points de service, mobilisation de ressources plus importantes).


EVOLUTION NOMBRE  IMF AU BURKINA
Elle a terminée son exposé en indiquant que la micro finance à elle seule, ne peut pas lutter contre la pauvreté. Il faut de la part des pouvoirs publics, un accompagnement en services sociaux de base tels que l’éducation, la santé, la formation professionnelle, la mise en place d’infrastructure telles l’électrification, la téléphonie, l’eau potable. La directrice s’est par la suite prêtée aux questions des participants pour les éclairer davantage sur le sujet jugé très intéressant.

PAR RAZAK

les vendeurs de carte à la sauvette a ouagadougou

itw de ali Abdou avec deux vendeurs rencontrés à l'avenue kwamé N'kruma