jeudi 26 mai 2011

REVUE DU 8 MAI


Oui nous débutons par l’hebdomadaire LA ROUE DE L’HISTOIRE qui consacre sa une aux premiers pas de la 7ème

république dirigée par Issoufou Mahamadou. Celui-ci est en proie rapporte le journal à une sollicitation tout azimut des militants du PNDS et de ses alliés politiques qui attendent les retombées des luttes épiques qu’ils ont menées pour la conquête du pouvoir. Déception et découragements pour certains, d’autres parlent même déjà de trahison. En résumé selon le journal la mouvance présidentielle balbutie déjà et de se demander si le président partagé entre la rupture annoncée et la réalité de l’exercice de la gestion  du pouvoir va échapper aux pratiques des pouvoirs précédents tout en maintenant la coalition qui l’a soutenu pour la conquête du pouvoir. Autre hebdomadaire qui a consacré sa une aux débuts de la 7ème

république c’est L’UNION qui revient encore sur la formation du gouvernement qui a déçu les espoirs selon lui. Une véritable salade écrit-il de retraités, de personnalités citées dans des dossiers comme celui de l’affaire MEBA, et d’autres appelées à régler des comptes et pour certains sans niveau d’études supérieurs. Toujours sur ces débuts de la 7ème république l’un des derniers nés de la presse écrite

L’ARBRE A PALBRES , se demande si entre la transition conduite par le général Salou et les pouvoirs de la 7ème république il y a une

rupture ou une continuité. Cela au vue du retour de certains responsables de la transition au sein de l’appareil de l’état. Le journal cite cinq personnalités et se demande comment elles sont revenues et qui les pistonnent ?  La réponse semble venir du bihebdomadaire L’EVENEMENT  dans son  numéro du jeudi. Selon ce journal en effet c’est l’ancien chef d’état, le général Salou Djibo qui constitue la passerelle. Il l’écrit fort d’une conviction : l’élection du président Mahamadou Issoufou a été favorisée de toute évidence par la bienveillance du régime du CSRD qui a su créer les conditions pour fragiliser les partisans de Tandja adversaires de la CFDR. Le journal s’interroge donc si Mahamadou Issoufou est en mesure de refuser quoi que ce soit à l’ex junte de Djibo Salou, et il conclut : le régime de Mahamadou Issoufou si l’on y prend garde pourrait être une simple continuité d’une transition qui a failli sur bien de points.
La une de l’hebdomadaire LE REPUBLICAIN de cette semaine est consacrée aux législatives partielles de la région d’Agadez. Avec le débat sur la participation des partis politiques. Un débat pour lequel l’opposition parlementaire a saisi le conseil constitutionnel de transition. Ce dernier à trancher en émettant un avis dans lequel il dit que tous ceux qui sont intéressés par ces élections peuvent y prendre part. LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL RENVOIE LES PARTIS DOS A DOS écrit le journal. L’opposition politique à l’origine de ce débat va ainsi devoir faire contre mauvaise fortune bon cœur. LA ROUE DE L’HISTOIRE a aussi consacré un article sur le sujet. Le journal remarque c’était une manœuvre de l’ARN, qui est avortée. Le scrutin est ouvert et la polémique est donc close. TOUS SUR LALIGNE DE DEPART  titre de son coté le numéro du jeudi du bihebdomadaire L’EVENEMENT. L’ARBRE A PALABRES lui nous apprend que pour ces partielles huit partis politiques ont déposés leurs listes de candidats au ministère de l’intérieur.
L’édition 2011 de la fête du travail a également intéressée quelques hebdomadaires. L’ACTUALITE parait à l’occasion en numéro spécial, les travailleurs nigériens jubilent en rangs dispersés remarque LA GRIFFE, mais ils des doléances identiques et de nouveaux espoirs rapporte LA ROUE DE L’HISTOIRE, et ces doléances sont pertinentes souligne LE CANARD DECHAINE, pour LE REPUBLICAIN  la fête a été célébrée entre espoir et devoir de veille par les travailleurs.
Deux hebdomadaires rapportent cette semaine que les relations entre le président du parti LUMAN et son vice président ne sont pas au beau fixe. LA COLERE DE SALAH HABI MAHAMADOU écrit LA ROUE DE L’HISTOIRE,  ENTRE SALA HABI ET HAMA AMADOU C’EST PRESQUE LA RUPTURE rapporte LE TEMOIN. Selon ces deux journaux c’est au cours d’une réunion du bureau politique du parti que le vice président a interrompu une intervention du président pour maugréer durant une dizaine de minute crachant sa déception à la réunion. Déception née selon ces journaux du fait que le vice président du parti ne se soit pas vu attribuer un poste dans le gouvernement qui compte cinq militants de la formation politique. LE TEMOIN affirme lui, affirme même que certains proches de Sala Habi ont décroches les portraits du président de LUMANA dans leurs salons, aux devantures de leurs maisons ou de leurs boutiques.
Enfin cet article de l’hebdomadaire L’UNION  sur ce qu’il appelle les véritables raisons de l’acharnement contre le député élu de la circonscription spéciale de Tassara Mohamed Chérif. Celui-ci est en effet depuis quelques temps objet de plusieurs critiques, on parle d’irrégularités dans son élection et même de surcharge dans son dossier de candidature. Le journal dévoile donc les dessous de ces critiques. L’homme écrit-il a accompli un travail titanesque dans localité dont il a été aussi le maire pendant des années. Il s’est battu contre les trafics de tous ordres en cours dans la zone. A l’issue de dernières élections locales il a été élu conseiller et part favori pour revenir à la tête de la mairie pour laquelle il ambitionne de faire plus. Et voilà pourquoi il dérange ces adversaires souligne le journal. Très bonne journée dominicale.