mercredi 19 janvier 2011

REVUE 16 JANVIER

Cette semaine les suites de l’enlèvement des deux français dans notre pays le vendredi 7 janvier dernier par des éléments de AQMI, la rencontre entre le chef de l’état et les dix candidats à la présidentielle du 31 janvier prochain et les élections municipales et régionales du 11 janvier dernier sont les principaux sujets qui reviennent à la une des hebdomadaires. Sur le dernier sujet l’hebdomadaire LE REPUBLICAIN titre LE COUT DE L’IMPREPARATION LA RESPONSABILITE DES PARTIS DANS LES RATES DES SCRUTINS.  Des ratés il y a en effet eu dans ces élections locales. Les électeurs conviés aux urnes le mardi n’ont pas pu tous voter ce jour là rapporte le journal. Même le lendemain le vote ne s’est pas déroulé dans plusieurs bureaux de vote parce que tout simplement le matériel électoral n’a pas pu être acheminé à temps. Certains espéraient encore jouir de leur droit civique le jeudi poursuit le journal pour qui cette situation prévisible suscite des protestations dans les rangs des formations politiques en lice pour la conquête des sièges des 266 communes du Niger. C’est la première fois qu’on assiste à ce genre de désagréments dans le cadre de l’organisation d’élections libres et indépendantes depuis que le Niger a renoué avec la démocratie. La situation ainsi vécue conforte certains acteurs politiques dans leur conviction initiale selon laquelle l’institution dirigée par le magistrat Ghousmane Abdouramane pilotait mal la préparation des élections. Ils ont même saisi la perche écrit le journal pour demander le limogeage pur et simple des principaux responsables de la CENI. Seulement toujours pour LE REPUBLICAIN même si le constat sur le terrain donne raison aux partis politiques, il reste que ceux-ci aussi ne sont exempts de tout de reproche. Certains ont attendus carrément la dernière minute pour chercher à constituer les dossiers de leurs candidats alors qu’ils savaient pertinemment que les échéances allaient être respectées conformément au calendrier établi.
L’hebdomadaire LE COURRIER publie quelques résultats partiels de ces élections en ses pages 4 et 5.
ELECTIONS LOCALES  DU 11 JANVIER : DES CONSULTATIONS TRES  BOUSCULEES titre LA ROUE DE L’HISTOIRE qui fait une chronologie du déroulement des élections du mardi au jeudi. Pour le journal aussi les difficultés qui plombées ces élections  tenaient au laxisme dans la gestion du processus électoral. Et les conclusions de la rencontre du 7 janvier entre le chef de l’état et les candidats à la présidentielle ont fortement pesés sur ces élections. Au cours de la rencontre écrit le journal certains responsables politiques ont négociés la réintroduction ou le repêchage de leurs listes de candidats aux élections locales alors qu’elles étaient rejetées par les tribunaux régionaux. Entre Mahamane Ousmane de la CDS qui parle de « A DUBA DAY » et madame Bayard Mariama Gamatié qui tient à tout prix à sauver ses listes, la réunion a accordé des concessions qui donneront des brèches ouvertes par lesquelles certaines listes de candidats aux locales ont été réintroduites, listes qui ont été dans la plupart des cas les causes du blocage des élections dans certaines régions comme Maradi conclut le journal.
Evoquant justement cette rencontre entre le chef de l’état et les candidats à la présidentielle l’hebdomadaire L’ACTUALITE titre L’HEURE DE LA VERITE et transcrit certains passages des interventions du président du CSRD et des différents candidats. Le langage du général était direct sans complaisance et plein d’enseignements constate le journal. Et en lisant entre les lignes les propos des uns et des autres remarque-t-il on comprend aisément à quel point tous les acteurs engagés dans la course au fauteuil présidentiel sont soucieux du processus de restauration de la démocratie et de la promotion de la bonne gouvernance au sortir de ces élections. LE FACE-A-FACE DE LA VERITE c’est le titre du satirique LE CANARD DECHAINE pour qui sur le plan pédagogique la rencontre a atteint ses objectifs. L’autre satirique LA GRIFFE titre ironiquement  LE GENERAL DJIBO SALOU TIRE LES OREILLES DES CANDIDATS A L’ELECTION PRESIDENTIELLE. Il a en effet invité les différents candidats à sa succession à n’avoir à l’esprit que les intérêts du pays et à se soumettre au verdict des urnes au soir de la proclamation des résultats. Le journal de citer le chef de l’état : « QUAND LES URNES VONT PARLER, LES PERDANTS DOIVENT RECONNAITRE QU’ILS ONT PERDU. CEUX QUI ONT GAGNE AUSSI N’ONT QU’A ETRE MODESTES avant de se demander si les prétendants ont bien assimilés le cours comme le laissent croire leurs images diffusées par télé sahel et leurs interventions après celle du chef de l’état. Le journal LA GRIFFE qui comme beaucoup d’autres est revenu sur l’enlèvement en fin de semaine dernière de deux ressortissants français par des éléments de AQMI dans un maquis du quartier plateau à Niamey. Il se demande si c’est un acte isolé ou une autre manifestation de la menace terroriste au Niger. Quoi qu’il en soit LE RAPT A TOURNE AU DRAME pour reprendre le titre du  bihebdomadaire L’EVENEMENT. En effet les deux otages et leurs ravisseurs ainsi que trois gendarmes nigériens ont péris suite à l’assaut mené contre ces éléments de branche maghrébine de la nébuleuse AL QUAIDA. C’était une opération conjointe des forces spéciales françaises et des FDS du Niger. Vous avez dans le numéro du lundi du bihebdomadaire L’EVENEMENT le film de cette opération, les circonstances de l’enlèvement, les réactions nigériennes et françaises ainsi que les méfaits de AQMI au Niger. La suite de la mort des otages, des ravisseurs et des gendarmes vous la connaissez, le ministre français de la défense effectue une visite au Niger. Dans ces déclarations Alain Juppé indique ne pas comprendre la présence de gendarmes nigériens dans les véhicules des ravisseurs, il affirme aussi que deux survivants parmi les ravisseurs sont entre les mains des autorités nigériennes. Ce que le ministre de l’intérieur va démentir aussi tôt. Pourquoi toutes ces manipulations de la vérité par les autorités françaises se demande LA ROUE DE L’HISTOIRE sous son titre OTAGES FRANÇAIS LA FRACE MAQUILLE SA BAVURE. Car à l’évidence c’est d’une bavure qu’il s’agit quand quatre hélicoptères de l’armée française qui ont quittés leur base au Burkina Faso neutralisent les preneurs d’otages les otages et les éléments des FDS nigériennes sans distinction. DENOUEMENT TRAGIQUE DE LA PRISE D’OTAGES A NIAMEY LE NIGER EN GUERRE CONTRE L’INTOLERANCE RELIGIEUSE  titre LE REPUBLICAIN qui appelle aux populations nigériennes de faire preuve de vigilance et de jouer à fonds la collaboration avec la FDS pour enrayer cette menace.
Enfin les présidents des institutions de transition ont présentés leurs vœux de nouvel an au chef de l’état jeudi dernier. C’est à la une de l’hebdomadaire gouvernemental SAHEL DIMANCHE qui titre 2011 : SANTE, PAIX ET RESTAURATION DE LA DEMOCRATIE.

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