lundi 20 juin 2011

REVUE DU 19 JUIN

Deux hebdomadaires,  SAHEL DIMANCHE et LA ROUE DE L’HSTOIRE, ont évoqué la présentation jeudi dernier de la déclaration de politique générale du gouvernement faite par le premier ministre  devant la représentation nationale. EXAMEN DE PASSAGE REUSSI POUR SON EXCELLENCE BRIGI RAFINI écrit  le gouvernemental qui dans un éditorial estime que l’exercice a été un succès et pour le premier ministre qui a su traduire en actions concrètes les axes prioritaires du programme politique du président de la république, et pour le gouvernement qui est déjà à pied d’œuvre pour exécuter prioritairement les actions de développement les plus urgentes.  Succès selon SAHLE DIMANCHE puisque qu’à l’issue du vote intervenu après de longues discutions (de 10H30 à 22H30) les députés ont adopté la déclaration par 83 voix pour, 23 contre et 0 abstention. Sous son titre DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE LES GRANDES PROJECTIONS DU GOUVERNEMENT, LA ROUE DE L’HISTOIRE rapporte que les premiers éléments qui se dégagent de la DPG, c’est que l’action gouvernementale va assigner deux rôles prépondérants au développement agricole qui sera à cheval entre le secteur social et le secteur économique. On voit aussi note le journal dans cette DPG qu’il a un souci de la bonne gouvernance. Un souci qui va couvrir trois grandes sphères : la bonne gouvernance politique, la question de la sécurité et le circuit économique et financier.
L’autre sujet de l’actualité de la semaine c’est l’accrochage entre des éléments des forces de défense et de sécurité et des bandits armés dans le département d’Arlit selon un communiqué du ministère de la défense nationale. Accrochage soldé par un mort et six blessés coté FDS. Un mort également du coté des bandits qui étaient dans trois véhicules dont un a été récupéré le jour de l’accrochage par les FDS. Les deux véhicules qui ont pris la fuite ont été neutralisés pour reprendre le titre de LA ROUE DE L’HISTOIRE. Le premier a été rattrapé entre les villes d’Agadez et d’Arlit tandis que le second a été retrouvé abandonné vers In’gall à l’ouest d’Agadez selon des sources militaires du journal pour qui le gouvernement qui avait promis de retrouver les deux autre véhicules des bandits vient de remplir son engagement. Il reste que conclut-il la vigilance doit être de mise dans cette région en proie à l’insécurité résiduelle et souvent aux incursions des éléments d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique(AQMI). Mais le fait majeur dans la suite de cet accrochage entre bandits armés et FDS, c’est que celui qui servait de guide, selon les autorités nigériennes, aux bandits a été arrêté. L’information est aux unes du bihebdomadaire L’EVENEMENT, dans son numéro du jeudi, et de l’hebdomadaire LE REPUBLICAIN. Ce guide c’est un arabe de Tassara qui était à la tête d’une des composantes du mouvement rebelle du MNJ. Il est connu pour être un grand trafiquant tel que le décrit le journal  L’EVENEMENT. Son nom c’est Abta Hamidine. Cet ex-chef de front a été appréhendé pour reprendre le titre du REPUBLICAIN le mercredi par l’armée nigérienne. Pour le journal son audition permettra de savoir exactement qui sont ces hommes armés, d’où venaient-ils et que faisaient-ils sur le territoire nigérien ? Dans les jours à venir on en saura donc certainement un peu plus sur la véritable identité du groupe de bandits estime l’hebdomadaire. Autre analyse que font ces deux journaux sur cet accrochage, c’est qu’il était prévisible. Pour  LE REPUBLICAIN d’abord la sonnette d’alarme selon laquelle l’agression occidentale visant à chasser coute que coute Kadhafi du pouvoir aura immanquablement des répercussions sur la paix et la stabilité dans certains pays du sahel tels que le Niger et le Mali, cette sonnette d’alarme a été donné depuis longtemps par des analystes avisés. La porosité de la longue frontière entre la Libye et le Niger aidant la crainte était grande de voir des armes volées dans les dépôts de ce pays atterrir chez ses voisins disposants de vastes étendues désertiques difficiles à contrôler. Pour  le bihebdomadaire L’EVENEMENT  également cet accrochage était prévisible au vue de la détérioration de la situation dans la bande sahélo-saharien. Situation due selon le journal à deux facteurs : les actions du groupe terroriste d’Al-Qaïda et  ceux des réseaux de trafiquants qui sévissent dans le sahel.  A ces deux facteurs vient s’ajouter poursuit le journal l’entrée sur les territoires nigérien et malien de certaines personnes en provenance de la Libye un pays en pleine instabilité avec des armes de tout calibre qui circulent un peu partout dans la zone. La vigilance et le renforcement des moyens militaires s’avèrent conclut –il plus que jamais urgent.
LE REPUBLICAIN et LA ROUE DE L’HISTOIRE cette fois-ci annoncent une autre information en leurs unes : le mandat d’arrêt international lancé contre Moussa Dan Foulani par le gouvernement. Moussa Dan Foulani c’est cet opérateur économique ami de l’ancien président Tandja et de sa famille ainsi que de plusieurs responsables du MNSD. LE REPUBLICAIN rapporte qu’il ignore encore les motifs exacts pour lesquels les nouvelles autorités ont décidé d’engager cette procédure. Mais il sait que depuis la chute de Tandja l’homme est souvent cité dans des affaires de malversations portants notamment sur des biens publics comme le détournement d’un important don d’engrais qui avait défrayé la chronique dans la procédure judiciaire engagée contre le président déchu. LA ROUE DE L’HISTOIRE lui annonce que par rapport au mandat d’arrêt lancé contre Dan Foulani on parle d’atteinte à la liberté d’accès et d’égalité des candidats devant les marchés publics, marché de transport et complicité de détournement de deniers publics. De lourdes charges selon le journal qui risquent d’avoir des tentacules dans les milieux de l’ancien régime.
LE CORRIER et LA GRIFFE eux rapporte qu’un groupe de députés demande la révision de l’article 52 de la constitution du 25 novembre 2010.  Article qui interdit entre autres aux députés d’accéder aux marchés publics.  Ils ont adressé une lettre au président de leur institution aux fins de corriger ce qu’ils considèrent comme une disparité entre les citoyens nigériens.  Les raisons qui sont à la base de cette exclusion sont mineures estiment les signataires de la lettre et selon eux ces raisons peuvent être corrigées par le renforcement du mécanisme de contrôle et d’exécution desdits marché. Approuvant l’idée de ces députés signataires le journal LE COURRIER estime que cette disposition dangereuse pour l’économie du pays.
Enfin le numéro du jeudi du bihebdomadaire L’EVENEMENT a consacré un article à la vie des organisations de la société civile nigérienne. Elles sont compromis constate-t-il. Une compromission flagrante. Par essence écrit le journal la société civile est apolitique même si elle joue le rôle de contre-pouvoir. La société civile nigérienne a convenablement joué ce rôle jusqu’en 2008. Mais à partir de 2009,  poursuit le journal un nouveau comportement est adopté par certains acteurs, celui qui consiste à vouloir assumer des missions et des fonctions politiques. Les uns l’ont fait à la faveur de l’entreprise de démolition de l’édifice constitutionnel par Tandja ; les autre sous le régime de la transition du CSRD et actuellement sous la 7ème république. Dans l’un comme dans l’autre camp souligne le journal c’était une lutte de positionnement politique, un investissement fort intéressé conclut-il. Très bonne journée dominicale.

jeudi 2 juin 2011

REVUE DU 29 MAI

Cette semaine encore des hebdomadaires sont revenus sur la libération des quatre officiers supérieurs de l’armée accusés de complot contre l’autorité de l’état.
LES QUATRE OFFICIERS BENEFICIENT D’UN NON LIEU titre L’ACTUALITE, LA JUSTICE LAVE LES OFFICIERS INCULPES rapporte de son coté LE REPUBLICAIN. Cette tentative de remise en cause du processus de la transition du CSRD n’était rien d’autre que de la poudre aux yeux écrit le satirique LE CANARD DECHAINE qui consacre deux pages au sujet avec des articles de rappel sur l’affaire mais aussi des propos de deux des quatre officiers. Le lieutenant colonel Sanda d’abord qui caricature l’affaire par un match de football. Le match retour dit-il aura lieu très prochainement sur leur terrain. ‘’Nous allons attaquer parce que nous sommes déhors’’déclare-t-il. Le colonel Abdoulaye Badié estime lui que le complot s’il y en a eu a été ourdi contre leurs personnes parce que dit-il nous gênions. A écouter les deux officiers LE CANARD  DECHAINE estime qu’il y a comme de l’électricité dans l’air. L’épilogue de cette affaire est donc encore loin conclut-il. L’autre satirique, LA GRIFFE, lui se pose cette interrogation en une : COMMENT REPARER LE TORT  CAUSE AU COLONEL ABDOULAYE BADIE ET A SES COMPAGNONS ?  Pour le journal la manière pour les accusateurs de réparer ce tort c’est de présenter des excuses publiques aux quatre officiers et aux membres de leurs familles mais aussi pour le cas spécifique du chef d’état major de l’armée, créer les conditions pour que le colonel Badié et ses amis retournent immédiatement dans la famille des forces armées nigériennes comme s’ils étaient revenus de mission. Le chef d’état major de l’armée qui ne semble pas opter pour cela à en croire le numéro du jeudi du bihebdomadaire L’EVENEMENT. Il rapporte en effet que les quatre officiers auraient été convoqués par lui, le chef d’état major, le lundi dernier. Il leur aurait imposé un exil forcé car les trois colonels et le lieutenant colonel risqueraient de se voir affecté comme attaché militaires dans différentes chancelleries à l’étranger écrit le journal sous son titre AFFAIRE DU FAUX COUP D’ETAT UN EXIL FORCE POUR LES QUATRE OFFICIERS. Toujours sur le sujet le même bihebdomadaire L’EVENEMENT titrait dans son numéro du lundi cette fois-ci LA MACHINATION.
A part cette affaire des quatre officiers qui a fait en même temps la une de plusieurs journaux, les sujets sont épars dans la presse cette semaine. Alors que l’hebdomadaire gouvernement SAHEL DIMANCHE consacre son dossier société aux préparatifs de la campagne agricole 2011-2012 et sa une à l’invitation du président de la république au sommet du G8 à Deauville en France ; la une du journal LE TEMOIN par exemple est dominé par ce qu’il appelle la survie de la coalition au pouvoir. Et dans cette survie écrit-il entre Hama Amadou et Djibo Salou un est de trop. Pas loin de ce sujet LA ROUE DE L’HISTOIRE lui revient sur la visite rendu à l’ancien président Tandja par Issoufou Mahamadou. Cette visite est perçue au journal comme une diplomatie d’apaisement qui est toute fois difficile. Diplomatie du président de la république qui essaye de coller de très près à son discours politique pour parler d’ouverture ou pour se mettre totalement au-dessus du champ de rancune politique. Pour le journal dans tous les cas sa marge de manœuvre est très mince entre la position de l’opposition ARN qui parle de prolongation de la transition et l’irrédentisme et la rancune tenace de Hama Amadou.
L’ACTUALITE lui annonce en une qu’une épidémie de tuberculose sévit dans une banque de la place, pendant qu’au bihebdomadaire L’EVENEMENT l’on est préoccupé par la mise en place prochaine de la haute cour de justice avec un titre interrogatif sur des photos de Hama Amadou et Tandja Mamadou : QUI DOIT JUGER QUI ? Enfin LE REPUBLICAIN lui s’est intéressé au rationnement de la fourniture de l’énergie électrique, qui désabuse les consommateurs ; et à al gestion de la société nigérienne d’urbanisme et de construction immobilière SONUCI. Gestion caractérisée selon le journal d’irrégularité surtout dans les prix et les procédures d’acquisition des logements. Le journal s’en veut pour preuve cet avis d’appel d’offres pour la mise en location d’un logement qui n’a fait l’objet d’aucune publication mais pire qui a été acquis par le conseiller juridique de ladite société qui a proposé la somme de 250000 milles FCFA pour un logement de 70000 milles FCFA. Très bonne journée dominicale.

REVUE DU 22 MAI

LE TRIOMPHE DE LA VERITE SUR LE MENSONGE, c’est l’exclamation en une de l’hebdomadaire LIBERATION pour évoquer la libération des quatre officiers supérieurs de l’armée accusés de complot contre l’autorité de l’état par le régime de transition dirigée par le CSRD. La libération a été prononcée jeudi dernier par la cour d’état qui a estimé qu’il n’y a pas lieu, au vue des conclusions de l’instruction, de poursuivre les colonels Abdoulaye Badié, Diallo Amadou,  Sidikou Abdou et le lieutenant colonel Aboubacar Amadou Sanda. Ils sont libres et chacun à regagner son domicile le même jour. Pour le journal LIBERATION  cela prouve qu’au moment des faits c’était une salade sans gout qui a été servie à l’opinion publique à travers le fameux communiqué officiel. Il se demande ce que vont devenir à présent Badié et ses camarades. Blanchis par la justice ils retrouveront normalement leurs places au sein des forces armées nigériennes conclut-il. L’hebdomadaire LE COURRIER qui a toujours écrit que cette affaire de coup d’état avorté était de la chimère, rien qu’un complot pour éliminer certains membres de la junte devenus trop gênants pour les affaires et les affairistes  du sommet de l’état, LE COURRIER, donc propose à ses lecteurs un retour sur les DESSOUS D’UNE AFFAIRE MONTEE DE TOUTE PIECES. Le journal conclut qu’à présent que les Badié sont lavés de tout soupçon : ils restent les héros que les nigériens ont adulés au lendemain du 18 février 2010. Pour les autres écrit-il on peut les appeler le zéro du coup d’état qui a délivré le Niger. Toujours sur cette affaire du coup d’état avorté, le même journal rapporte que deux lieutenants, qui ont été entendus comme témoins, et un major,  accusé d’être responsable de la disparition d’une centaine d’armes au niveau de l’armurerie de la garde  présidentielle au moment des faits, que ces trois officiers ont porté plainte pour arrestation et séquestration arbitraires contre le chef d’état major des FAN, l’ancien ministre de la défense, et d’autres responsables au sommet de l’état. Il annonce également que les Badié s’apprêtent eux aussi à porte plainte à leur tour. Comme quoi cette affaire est loin d’être clôturée.
Avant même ce verdict de la cour d’état qui a annoncé cette libération certains journaux avaient déjà annoncés que ces officiers allaient être libérés. C’est le cas des deux satiriques LE CANARD DECHAINE et LA GRIFFE. LA GRIFFE qui titrait VERS UNE LIBERATION DES OFFICIERS DETENUS se basant sur la plaidoirie de la procureur de la république près la cour d’état le jeudi 12 Mai jour de l’audience. Celle-ci avait en effet laissé entre que l’enquête diligenté n’a pas pu fournir assez de preuves pour étayer les accusations et qu’il n’y avait donc pas lieu poursuivre les quatre officiers. Autre hebdomadaire qui s’est intéressé à cette libération des quatre officiers c’est LE TEMOIN qui dans un article se demande si avec celle-ci le président de la république Issoufou Mahamadou va-t-il donner à l’ancien chef de l’état Djibo Salou les moyens de se mettre à l’abri. Les moyens selon ce journal c’est la loi qui devrait être adoptée pour déterminer la composition les attributions et le fonctionnement du conseil national de défense, qui ferait selon toujours LE TEMOIN la part belle au militaire le plus gradé de l’armée. Et ce militaire n’est autre que le général Djibo Salou. Si donc la loi est adoptée, même blanchis par la justice les Badié doivent s’attendre à vivre des grandes frustrations au sein de l’armée.
L’autre sujet phare de l’actualité de cette semaine c’est la visite du président de la république Issoufou Mahamadou au domicile de l’ancien président Tandja. Et c’est l’hebdomadaire LA ROUE DE L’HISTOIRE qui en a fait sa une. Il est d’ailleurs le seul à en faire cas. La visite qui ne revêtait manifestement aucun caractère officiel, a été une grosse surprise pour l’ancien président qui selon des proches du journal s’est déplacé de sa terrasse pour accueillir son hôte à qui il donné des accolades. Les mêmes sources du journal précisent que les deux hommes se sont fortement embrassés comme pour tourner définitivement la page du passé. La visite a duré environs 40 minutes et s’est achevée dans la plus grande simplicité. Cet acte hautement symbolique posé par le président Issoufou Mahamadou donne encore une belle image  de la démocratie nigérienne et des civilités qui marquent les rapports entre les responsables politiques de notre pays conclut LA ROUE DE L’HOISTOIRE qui avec l’hebdomadaire LE REPUBLICAIN sont revenus sur la conférence de presse du premier ministre Brigi Rafini, sa première depuis la formation du gouvernement. BRIGI RAFINI PROMET UNE RUPTURE RADICALE titre LE REPUBLICAIN. D’après le premier ministre et selon le journal l’équipe qui a pris les rênes du pouvoir entend rompre d’avec les pratiques qui ont toujours eu cours dans notre pays depuis l’avènement de la démocratie, lesquelles pratiques ont pour noms prédation systématique des biens publics, favoritisme, corruption, clientélisme et impunité. C’est pourquoi elle prend le temps nécessaire pour mettre en place la mécanique. La reprise en main des choses est maintenant annoncée ; les choses vont bouger et les efforts financiers doivent suivre écrit de son coté LA ROUE DE L’HISTOIRE sous son titre LE PREMIER MINISTRE TRACE LE CADRAGE. Très bonne journée dominicale.

REVUE DU 15 MAI

La libération de l’ancien président de la république Tandja Mamadou et la déclaration de l’alliance pour la réconciliation nationale sur les multiples violations de la constitution par les nouvelles autorités, sont les deux principaux sujets qui reviennent cette semaine en une des hebdomadaires parus.
Sur le deuxième sujet, le satirique LA GRIFFE revient dans un article, intitulé  UN MOIS APRES LA PRESTATION DE SERMENT DU 1er PRESIDENT DE LA 7ème REPUBLIQUE

L’OPPOSITION PARLE DE PLUSIEURS CAS DE VIOLATION DE LA CONSTITUTION, sur les grandes lignes de la déclaration et remarque que l’ARN forte de deux victoires qu’elle vient de remporter devant le conseil constitutionnel de transition se positionne aujourd’hui comme plus soucieuse du respect des lois et règlements de la république que tous ces partis composant la majorité au pouvoir qui, selon le journal, semblent beaucoup plus préoccuper par la course à la recherche de postes pour leurs militants. Et de recours en recours poursuit le journal, dans un autre article, l’opposition réduit la marge manœuvre du pouvoir. L’autre satirique, LE CANARD DECHAINE, sous son titre ERREMENTS DE LA MAJORITE L’OPPOSITION REPREND DE L’INITIATIVE, estime qu’incontestablement l’ARN cherche à déstabiliser la majorité CFDR. Et cette CFDR souligne le journal, a intérêt à réoccuper le terrain ; car cette course effrénée à la recherche de nomination ne sied pas à la réputation de combattants ‘’au nom de Dieu’’ dont ils se sont parés. L’OPPOSITIONN DENONCE UNE PREUVE D’AMEUTERISME POLITIQUE JAMAIS EGALE titre de son coté un autre satirique LE CANARD LIBERE qui s’attarde lui sur le cas spécifique du non respect des dispositions constitutionnelles à l’assemblée nationale, cas qu’il caricature avec la présidente du conseil constitutionnel de transition au volant d’un bulldozer devant l’assemblée avec son président à genoux promettant de respecter à l’avenir la loi fondamentale. Cette déclaration est donc UNE MISE AU POINT DE L’ARN, AU POUVOIR estime pour sa part L’ACTUALITE. A tout cela l’hebdomadaire LE COURRIER ne croit pas. Il se demande si ces interprétations, des arrêts et avis émis par le conseil constitutionnel de transition, faites par l’ARN sont une ignorance des textes ou simplement des actes de mauvaise foi. En réalité L’ARN SE CHERCHE UNE AME pour reprendre le titre du journal LE REPUBLICAIN,  qui remarque qu’aujourd’hui les nigériens sont heureux de constater la reconversion subite des animateurs de l’AFDR en démocrates sincères respectueux de l’état de droit. Mais il n’en demeure pas moins qu’ils ont des comptes à rendre au peuple qui a tant souffert des vicissitudes et errements du mouvement tazartché. Le journal de conclure qu’il faut nécessairement des voix discordantes qui rappellent de temps à autre le bon chemin à suivre lorsqu’il arrive que les gouvernants  aient des moments de rêveries, de somnolence. Et quant ces rappels viennent des rangs de l’AFDR c’est la démocratie qui retrouve son âme, c’est le Niger qui gagne.
Le mardi 10 Mai dernier la cour d’appel de Niamey a prononcé une liberté d’office pour l’ancien président de la république Tandja Mamadou. Pour y parvenir le juge de la chambre d’instruction a annulé toute la procédure judiciaire contre lui. Le dossier de l’ancien chef de l’état est donc définitivement clos en tout devant le tribunal de droit commun.  Et c’est peut être pourquoi le bihebdomadaire L’EVENEMENT  dans son numéro du jeudi se demande, en une, si cette libération est une liberté définitive ou un répit puisque les autorités ont la possibilité de le traduire devant la haute cour de justice. Outre L’EVENEMENT les autres journaux se sont fait l’écho de cette libération.   FIN DU FEUILLETON DE L’ANCIEN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE TANDJA BLANCHI PAR LA JUSTICE, l’hebdomadaire LA SOURCE ; L’ANCIEN PRESIDENT TANDJA LIBERE, LA ROUE DE L’HISTOIRE ; L’EX PRESIDENT TANDJA EST LIBRE, LE COURRIER ; LE PRESIDENT DECHU RECOUVRE SA LIBERTE, LE REPUBLICAIN ; TANDJA ENFIN LIBRE, L’ACTUALITE. L’hebdomadaire LIBERATION  publie lui une photo de l’ancien président radieux au téléphone quelques minutes après sa libération et se demande que va-t-il faire à présent ? Il a une idée déjà dans la tête nous apprend LE TEMOIN, obtenir des clarifications par rapport à l’affaire SONIDEP une des affaires pour laquelle il a été détenu à la prison civile de Kollo. Avec cette libération de Tandja le président de la république Issoufou Mahamadou doit avoir des soucis estime de son coté le bimensuel d’enquêtes L’ENQUETEUR.
Enfin vous avez dans l’hebdomadaire LA ROUE DE L’HISTOIRE, ce qu’il faut retenir sur la nomination des gouverneurs de régions, intervenue lors du dernier conseil des ministres.  Ce qu’il faut retenir selon le journal, c’est que dans l’équipe, le PNDS garde trois  postes. Ceux des régions de Niamey, Tillabéry et Zinder. Son principal allié le Moden obtient deux, Dosso et Maradi. Les deux autres sont tenues par des gouverneurs en poste depuis la transition. Le colonel Maikido quitte Maradi pour Agadez et Fodé Camara est maintenu à son poste de Diffa. Le maintient de ces deux gouverneurs nommés par l’ancien chef de l’état Djibo Salou  fait penser au bihebdomadaire L’EVENEMENT à un quota à lui offert par le régime de la 7ème république.

jeudi 26 mai 2011

REVUE DU 8 MAI


Oui nous débutons par l’hebdomadaire LA ROUE DE L’HISTOIRE qui consacre sa une aux premiers pas de la 7ème

république dirigée par Issoufou Mahamadou. Celui-ci est en proie rapporte le journal à une sollicitation tout azimut des militants du PNDS et de ses alliés politiques qui attendent les retombées des luttes épiques qu’ils ont menées pour la conquête du pouvoir. Déception et découragements pour certains, d’autres parlent même déjà de trahison. En résumé selon le journal la mouvance présidentielle balbutie déjà et de se demander si le président partagé entre la rupture annoncée et la réalité de l’exercice de la gestion  du pouvoir va échapper aux pratiques des pouvoirs précédents tout en maintenant la coalition qui l’a soutenu pour la conquête du pouvoir. Autre hebdomadaire qui a consacré sa une aux débuts de la 7ème

république c’est L’UNION qui revient encore sur la formation du gouvernement qui a déçu les espoirs selon lui. Une véritable salade écrit-il de retraités, de personnalités citées dans des dossiers comme celui de l’affaire MEBA, et d’autres appelées à régler des comptes et pour certains sans niveau d’études supérieurs. Toujours sur ces débuts de la 7ème république l’un des derniers nés de la presse écrite

L’ARBRE A PALBRES , se demande si entre la transition conduite par le général Salou et les pouvoirs de la 7ème république il y a une

rupture ou une continuité. Cela au vue du retour de certains responsables de la transition au sein de l’appareil de l’état. Le journal cite cinq personnalités et se demande comment elles sont revenues et qui les pistonnent ?  La réponse semble venir du bihebdomadaire L’EVENEMENT  dans son  numéro du jeudi. Selon ce journal en effet c’est l’ancien chef d’état, le général Salou Djibo qui constitue la passerelle. Il l’écrit fort d’une conviction : l’élection du président Mahamadou Issoufou a été favorisée de toute évidence par la bienveillance du régime du CSRD qui a su créer les conditions pour fragiliser les partisans de Tandja adversaires de la CFDR. Le journal s’interroge donc si Mahamadou Issoufou est en mesure de refuser quoi que ce soit à l’ex junte de Djibo Salou, et il conclut : le régime de Mahamadou Issoufou si l’on y prend garde pourrait être une simple continuité d’une transition qui a failli sur bien de points.
La une de l’hebdomadaire LE REPUBLICAIN de cette semaine est consacrée aux législatives partielles de la région d’Agadez. Avec le débat sur la participation des partis politiques. Un débat pour lequel l’opposition parlementaire a saisi le conseil constitutionnel de transition. Ce dernier à trancher en émettant un avis dans lequel il dit que tous ceux qui sont intéressés par ces élections peuvent y prendre part. LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL RENVOIE LES PARTIS DOS A DOS écrit le journal. L’opposition politique à l’origine de ce débat va ainsi devoir faire contre mauvaise fortune bon cœur. LA ROUE DE L’HISTOIRE a aussi consacré un article sur le sujet. Le journal remarque c’était une manœuvre de l’ARN, qui est avortée. Le scrutin est ouvert et la polémique est donc close. TOUS SUR LALIGNE DE DEPART  titre de son coté le numéro du jeudi du bihebdomadaire L’EVENEMENT. L’ARBRE A PALABRES lui nous apprend que pour ces partielles huit partis politiques ont déposés leurs listes de candidats au ministère de l’intérieur.
L’édition 2011 de la fête du travail a également intéressée quelques hebdomadaires. L’ACTUALITE parait à l’occasion en numéro spécial, les travailleurs nigériens jubilent en rangs dispersés remarque LA GRIFFE, mais ils des doléances identiques et de nouveaux espoirs rapporte LA ROUE DE L’HISTOIRE, et ces doléances sont pertinentes souligne LE CANARD DECHAINE, pour LE REPUBLICAIN  la fête a été célébrée entre espoir et devoir de veille par les travailleurs.
Deux hebdomadaires rapportent cette semaine que les relations entre le président du parti LUMAN et son vice président ne sont pas au beau fixe. LA COLERE DE SALAH HABI MAHAMADOU écrit LA ROUE DE L’HISTOIRE,  ENTRE SALA HABI ET HAMA AMADOU C’EST PRESQUE LA RUPTURE rapporte LE TEMOIN. Selon ces deux journaux c’est au cours d’une réunion du bureau politique du parti que le vice président a interrompu une intervention du président pour maugréer durant une dizaine de minute crachant sa déception à la réunion. Déception née selon ces journaux du fait que le vice président du parti ne se soit pas vu attribuer un poste dans le gouvernement qui compte cinq militants de la formation politique. LE TEMOIN affirme lui, affirme même que certains proches de Sala Habi ont décroches les portraits du président de LUMANA dans leurs salons, aux devantures de leurs maisons ou de leurs boutiques.
Enfin cet article de l’hebdomadaire L’UNION  sur ce qu’il appelle les véritables raisons de l’acharnement contre le député élu de la circonscription spéciale de Tassara Mohamed Chérif. Celui-ci est en effet depuis quelques temps objet de plusieurs critiques, on parle d’irrégularités dans son élection et même de surcharge dans son dossier de candidature. Le journal dévoile donc les dessous de ces critiques. L’homme écrit-il a accompli un travail titanesque dans localité dont il a été aussi le maire pendant des années. Il s’est battu contre les trafics de tous ordres en cours dans la zone. A l’issue de dernières élections locales il a été élu conseiller et part favori pour revenir à la tête de la mairie pour laquelle il ambitionne de faire plus. Et voilà pourquoi il dérange ces adversaires souligne le journal. Très bonne journée dominicale.

lundi 25 avril 2011

REVUE DU 24 AVRIL

L’annonce de la composition du premier gouvernement de la 7ème république a finalement été faite le jeudi dernier soit exactement deux semaines après la nomination du premier ministre Brigi Raffini qui prêtait son serment quelques heures avant, devant l’assemblée nationale qui elle aussi a procédé à la mise en place de son bureau avec comme président, le  leader du Moden Lumana Hama Amadou désormais assermenté lui également. Ce sont les principaux sujets  qui sont aux unes des hebdomadaires parus cette semaine.
Arguant le caractère férié du lundi prochain jour de sa parution, l’hebdomadaire satirique LE CANARD DECHAINE, anticipe sur cette parution et titre sur la formation du gouvernement qu’il qualifie d’équipe de combattants. Le journal publie les photos des 24 membres qui composent cette équipe et indique que comme dans la nomination du premier ministre la surprise était au rendez-vous. Beaucoup de prétendants peu d’élus.  L’hebdomadaire gouvernemental SAHEL DIMANCHE  a consacré aussi sa une à la formation de ce gouvernement avec la photo de famille des ministres après une rencontre de prise de contact à la primature. Et au vue des nombreux défis qui attendent d’être relever l’éditorialiste du journal estime que cette équipe a une obligation de résultats. Autre éditorial sur la formation de ce gouvernement c’est celui d’un autre satirique LE CANARD LIBERE. L’éditorialiste de cet hebdomadaire souligne que l’équipe du tandem Issoufou-Brigi  est un gouvernement de partage et de remerciement, cela au vue du slogan de campagne qui prônait une renaissance du Niger. Cette vision du CANARD LIBERE est quelque peu partagé par l’hebdomadaire LA ROUE DE L’HISTOIRE pour qui il est très difficile de dire que le gouvernement de Brigi Raffini a opéré la rupture qui a été annoncée par le président de la république. La présence dans l’équipe des personnalités comme Abdou Labo, Kalla Hankourao, Mamadou Youba Diallo, Bazoum Mohamed ou encore Foumakoye Gado ne peut pas constituer un facteur de rupture selon le journal. Autre chose relevé par le journal dans la composition de ce gouvernement c’est le véritable pied de nez au principe de l’intégrité, à la rigueur dans la gestion et à toute cette procédure d’enquête de moralité. Il ya aussi selon toujours LA ROUE DE L’HISTOIRE de sérieuses distorsions dans le profil.  Tous ces aspects cumulés vont constituer d’énormes difficultés qui vont fortement plomber le gouvernement qui pour l’instant a raté un capital fort important celui de réaliser une forte impression au démarrage ce qui pouvait être très déterminant pour la suite des choses. Le journal conclut en disant que pour l’instant tous les sondages sont totalement défavorables à  cette EQUIPE DE 24 MEMBRES QUI EST ENFIN TOMBEE comme il le titre en sa une. Qui sont ces 24 ministres, leurs parcours et leurs bords politiques ? Les réponses à ces questions sont à lire dans l’hebdomadaire LA ROUE DE L’HISTOIRE.  Avec la formation de ce gouvernement c’est donc LA FIN DU SUSPENS s’exclame en une LIBERATION.
Pour arriver à l’annonce de la composition de cette équipe gouvernementale,  il a fallu que premier ministre  prête un serment coranique devant la représentation nationale. Presque tous les journaux qui ont évoqué la formation du gouvernement sont partis de cette cérémonie de prestation de serment du premier ministre. Brigi Raffini a estimé que c’était un grand jour pour lui, sa tache et son engagement il les considère comme redoutables mais  promet de mettre un point d’honneur pour les remplir au grand bonheur du peuple. 
Il y avait également un impératif à la prestation du serment du premier ministre. C’était la mise en place du bureau de l’assemblée nationale. Sur la base du règlement intérieur de l’institution, que le conseil constitutionnel de transition a jugé conforme à la loi fondamentale, les députés se sont attelés à cela dans la nuit du mercredi 20 Avril. Pour le poste de président il n’y avait qu’un seul candidat, présenté par le groupe parlementaire Moden en la personne du président du parti Hama Amadou qui a été plébiscité par 103 des 104 votants. HAMA AMADOU ELU PRESIDENT AVEC 103 VOIX  titre L’ACTUALITE. Sous son titre HAMA AMADOU ELU PRESIDENT DU PARLEMENT, LA ROUE DE L’HISTOIRE  estime que le vote des députés de l’opposition dans la même direction que ceux de la majorité pour l’élection du président de l’assemblée nationale est annoncé par l’opposition comme un signal pour marquer son sens de consensus et son ouverture en direction de la majorité parlementaire. Du coté de la majorité on indique n’être pas du tout surpris. C’est une tradition de l’assemblée a indiqué Bazoum Mohamed alors député du PNDS. LE FAISEUR DE ROI ELU PRESIDENT DES FAISEURS DE LOIS  ironise le satirique CANARD LIBERE qui se demande si le politiquement indéboulonnable Hama Amadou, de la motion de censure du 31 Mai 2007 à la prison de Koutoukalé interrompu par des consultations médicales à l’hôpital national de Niamey, n’a pas reculé pour mieux sauter. Il conclut sur d’une chose de la primature à l’assemblée la bataille politique n’a pas été facile pour l’intrépide homme d’état qui, malgré les vicissitudes que l’on sait est revenu sur son cheval ailé pour occuper de manière digne et loyale le fauteuil de la présidence de l’assemblée nationale. Cela est perçu par l’hebdomadaire LE COURRIER comme une revanche que Hama Amadou a pris sur l’histoire. ASSEMBLE NATIONALE HAMA AMADOU INVESTI PRESIDENT titre LE REPUBLICAIN qui publie les photos de la cérémonie de prestation serment du président de l’assemblée nationale devant les membres du conseil constitutionnel de transition. HAMA AMADOU DE LA PRISON AU PERCHOIR  titre dans son numéro du jeudi le bihebdomadaire  L’EVENEMENT.
En fin la une du bimensuel ALTERNATIVE est consacré au discours programme du président de la 7ème république. CE QU’ISSOUFOU MAHAMADOU N’A PAS DIT  s’exclame le journal. Ce qu’il n’a pas dit aussi bien dans son discours que dans son programme de campagne selon le journal, c’est comment se fera la répartition des ressources. On ignore en effet la proportion  du budget d’investissement, les sources de financement ainsi que la part qui sera affecté au fonctionnement. Une autre grande inconnue estime toujours ALTERNATIVE c’est la proportion des ressources internes par rapport au budget sectoriel destiné à l’agriculture car le niveau d’indépendance politique par rapport aux institutions financières internationales est tributaire de la capacité de l’état à financer par ses  ressources propres, son choix politique. En matière de réforme foncière mais aussi sur l’enjeu crucial de la lutte contre le phénomène d’accaparement des terres agricoles par les transnationales d’agrobusiness et autres gros producteurs, le journal constate que le discours de président Issoufou est muet. Très bonne journée dominicale.

REVUE 17 1VRIL 2011

Plus d’une semaine après la nomination du premier ministre  l’attente se poursuit sur la formation de l’équipe gouvernementale. Dans les salons politiques les pronostics se poursuivent, les équipes se font et se défont comme si, impatiente d’attendre, l’opinion nationale forme son propre gouvernement ou les chiffres de l’effectif et les grandes orientations fluctuent au grès de tendances politiques. Du coté du nouvel exécutif les choses sont gérées dans la totale discrétion. Rien ou très peu filtrent au sujet de la formation, de la configuration et de quand sera rendu public l’équipe de Brigi Rafini. LE SUSPENS SE POURSUIT  donc pour reprendre le titre en une de l’hebdomadaire LA ROUE DE L’HISTOIRE.
 On le voit la formation de ce gouvernement semble tardée. Mais POURQUOI s’interroge LE REPUBLICAIN. La réponse est dans la constitution répond le même REPUBLICAIN. C’est en effet, rapporte le journal, la constitution qui exige du premier ministre, avant d’entrer en fonction, de prêter serment devant l’assemblée nationale. Elle dit aussi, la même constitution, que les actes du président de la république sont contresignés par le premier ministre. Le journal poursuit en disant donc que le président de la république a beau pris l’acte de nommer les membres du gouvernement, cet acte n’a de sens et de contenu que s’il est contresigné par le premier ministre. Or celui-ci ne peut contresigner  un acte que s’il est assermenté, ce qu’il n’a pas encore fait. Même si pour le bihebdomadaire L’EVENEMENT, dans son numéro du jeudi, le nouveau premier ministre a déjà pris un acte en nommant son directeur de cabinet. Il a donc piétiné la constitution estime-t-il sous son titre exclamatif  NOMINATION DU DIRECTEUR DE CABINET DU PREMIER MINISTRE BRIGI VIOLE DEJA LA CONSTITUTION !  Mais au-delà du fait que le premier ministre ne peut prendre d’acte que s’il prête serment, selon  LE REPUBLICAIN, à l’origine de ce suspens dans la formation du gouvernement  il ya l’équation de la bonne moralité, condition sine qua non pour être membre du gouvernement. Cette disposition est elle aussi inscrite dan la loi fondamentale en son article 80 qui dit que nul ne peut être membre du gouvernement s’il ne jouit d’une bonne moralité attestée par les services compétents. Et des sources du journal parlent de nombreux dossiers qui sont entre les mains de ces services compétents qui mènent patiemment leurs investigations.  LE REPUBLICAIN  conclue : la règle de gouvernance aujourd’hui c’est la constitution et rien qu’elle. Il ne faut donc pas s’étonner de la lenteur dans la mise en place du gouvernement. Alors encore un peu de patience.
Les autres journaux sont revenus sur les raisons, leurs raisons à eux, de la nomination de Brigi Rafini au poste de premier ministre par le président de la république Issoufou Mahamadou.  Presque tous sont unanimes que ce sont des raisons sécuritaires qui sont à la base de cette nomination. Le satirique  LA GRIFFE  d’abord : Brigi est un touareg de la région d’Agadez. Il fait partie des leaders politiques les plus influents de cette partie nord du Niger  riche en ressources minières et en proie à des conflits armés récurrents dans les résolutions desquels il a été un grand acteur. Avec les événements en cours en Libye beaucoup s’accordent à reconnaitre que les problèmes de sécurité risquent de se poser encore dans la région. En portant donc son choix sur lui, le président de la république est presque sur d’avoir une parfaite maitrise de la situation au niveau de cette région conclut le journal. Ces raisons semblent être les même chez l’autre satirique LE CANARD DECHAINE qui titre à propos  UN CHOIX MOTIVE. Pour l’hebdomadaire LE COURRIER également le choix de Brigi tient au fait qu’il soit de la région d’Agadez. Il peut donc contribuer à ramener la paix particulièrement dans cette zone ou sévit une rébellion alternante depuis des décennies. Il ya aussi selon toujours le journal le fait que l’homme est un administrateur plein, le président de la république l’a choisi pour être la clé de relance de l’administration. Un autre hebdomadaire qui estime que la nomination de Brigi Raffini est guidée par les considérations liées à la personnalité de l’homme, c’est OPINIONS. Il a l’avantage d’une grosse expérience des affaires de l’état, il ne traine aucune casserole selon le journal, il est rigoureux, pondéré et d’une extrême honnêteté. En plus il bénéficie d’une grosses cote de sagesse au sein de l’opinion publique conclut-il.  LE TEMOINS , lui pense qu’Issoufou Mahamadou a nommé Brigi Raffini comme premier ministre pas uniquement pour des raisons géopolitiques comme l’ont dit les autres journaux mais bien plus  pour remettre en cause la logique du partage ethno-régionaliste du pouvoir.
LE TEMOIN, comme d’autres hebdomadaires, est par ailleurs  revenu sur la déclinaison, par l’ARN, de l’offre faite par le président de la république de participer à l’action gouvernementale. L’ARN REPOUSSE LA PROPOSITION DE PARTICPER AU GOUVERNEMENT  MAIS UN DES PARTIS DE L’ALLIANCE N’EST PAS D’ACCORD  titre le journal. Le parti en question c’est l’ARD de Issoufou Ousmane Oubandawki. L’OPPOSITION SE DECHIRE LE RIDICULE DE L’ARD ADALCI MUTUNCI rapporte LE COURRIER. OFFRE DE PARTICIPATION AU 1er GOUVERNEMENT DE LA 7ème REPUBLIQUE SEINI OUMAROU CONFORTE SA HAUTEUR POLITIQUE OUBABDAWAKI SE ROULE DANS BOUE  c’est le titre du satirique LE CANARD DECHAINE.  Et pour cela le bihebdomadaire L’EVENEMENT  met en panne dans son baromètre de la semaine le président du parti ARD Ousmane Issoufou Oubandawaki.Un autre titre toujours sur ce sujet : GESTION DU POUVOIR AVEC L’OPPOSITION OUBANDAWAKI SE DEMARQUE DE L’ARN, LA ROUE DE L’HISTOIRE.
LA ROUE DE L’HISTOIRE qui a aussi évoqué la situation à l’assemblée nationale qui est en session pour mettre en place son bureau et les différentes commissions générales permanentes sur la base d’un règlement intérieur qu’elle doit aussi adopté pendant la même session. Mais déjà il y a des points d’achoppement sur la composition du bureau lors de l’examen du projet de règlement intérieur.  Les points de divergence ce sont la 2ème vice-présidence et la questure. L’opposition revendique le poste de 2ème vice-présidence et le celui de la 3ème questure qui, lui, doit être crée. Non content des les avoirs L’OPPOSITION QUITTE L’HEMICYCLE titre le bihebdomadaire L’EVENEMENT dans son numéro du jeudi. En attendant le retour des députés du groupe de l’opposition LA ROUE DE L’HISTOIRE  nous apprend que l’assemblée a adopté par 72 voix pour le règlement intérieur qu’elle a transmis au conseil constitutionnel de transition pour contrôle de conformité à la constitution.

REVUE DU 10 AVRIL 20011

Pour l’investiture du premier président de la 7ème république plusieurs hebdomadaires sont parus en numéro spécial. LE COURRIER, LE CANARD DECHAINE, L’ACTUALITE  et le gouvernemental SAHEL DIMANCHE qui titre en une SON EXCELLENCE MONSIEUR  ISSOUFOU MAHAMADOU INVESTIT DANS SES HAUTES FONCTIONS. Comme les autres, le journal publie le discours d’investiture du président élu. Dans un éditorial intitulé LA RENAISSANCE, le directeur de publication estime que cet événement était attendu depuis près de vingt années, qu’il était le souhait de tous les nigériens avides d’une autre gouvernance des affaires publiques. Et de poursuivre, Mahamadou Issoufou est aujourd’hui le pole fédérateur ou sont cristallisées  toutes les consciences tournées vers une réelle volonté de changement. Changement tant  au niveau  de l’éthique politique que des mutations sociales, mais aussi au niveau des résultats d’une gestion qui au cours des cinq prochaines années se doivent de conforter les populations dans la pertinence de leur choix. Parution ordinaire pour les autres hebdomadaires, mais même sujet en leur une, l’investiture du nouveau président.UNE NOUVELLE PAGE DE L’HISTOIRE S’OUVRE titre LE REPUBLICAIN qui publie aussi le discours d’investiture du président élu. Discours dans lequel selon le journal il a promis de redresser le Niger sur tous les plans, politique, économique, financier, diplomatique, social et culturel. Il a aussi promis de réconcilier les nigériens et d’engager notre pays sur la voie de la démocratie et de l’état de droit. Un travail qui se fera avec le concours de tous les fils du Niger y compris l’opposition à qui il a tendu la main conclut le journal. Il a besoin de tous car et comme l’écrit LA ROUE DE L’HISTOIRE le chantier qui l’attend est immense. Il va devoir reconstruire et donner un fort déclic à la renaissance économique du pays. Il a les ressources nécessaires poursuit le journal et pour cela il fera appel à sa grande qualité de management pour réinvestir toute l’intélligence qui l’a porté au pouvoir dans le combat pour le développement. Les ressources, humaines en tout cas, il semble déjà trouver quelques unes selon LA ROUE DE L’HISTOIRE et même LE REPUBLICAIN. Ces hebdomadaires rapportent en effet les nominations de Brigi Rafini comme premier ministre et Massaoudou Hassoumi comme directeur de cabinet du nouveau président de la république. Des hommes surs selon ces journaux. Pour LA ROUE DE L’HISTOIRE, s’agissant du premier ministre, au-delà du fait que sa nomination ait déjoué tous les pronostics, c’est un haut cadre de l’administration nationale depuis la deuxième république. Il est très peu porté aux grandes bagarres sur le terrain politique. Celui qui fait plutôt profil d’un homme de dossier peut compter sur sa grande culture de la circonspection mais aussi sur sa froideur pour conduire le travail technique costaud dans la mise en œuvre de la politique du gouvernement. Quant au directeur de cabinet c’est un intellectuel pur, écrit le journal, dont la présence à ce poste témoigne d’une volonté affichée du nouveau président à resserrer et à approfondir la réflexion sur les dossiers importants notamment les questions énergétiques et sur les ressources minières.
Issoufou Mahamadou a donc entamé,  après sa prestation de serment, ses LENDEMAINS DECISIFS comme l’écrivait l’hebdomadaire satirique LA GRIFFE. Et dans ses PREMIERS PAS il doit JOINDRE L’ACTE A LA PAROLE pour reprendre le titre d’un autre satirique LE CANARD DECHAINE.
La cérémonie d’investiture d’Issoufou Mahamadou consacrait la fin de la transition militaire conduite le CSRD. FIN DE LA TRANSITION LES HEROS S’ENVONT  titre un autre satirique qui réapparait dans les kiosques, LE CANARD LIBERE qui caricature les au revoir du nouveau président et de l’équipe de la transition avec à sa tête le général Djibo Salou. Les héros se sont donc, pour le journal, le président du CSRD et ses compagnons qui peuvent pousser un ouf de soulagement. Ils ont pu relever les nombreux défis qu’ils s’étaient fixés. Les promesses faites sont devenues réalité et les nigériens dans leur grande majorité sont fiers et peuvent témoigner de tous ces chantiers que la junte a pu abattre en si peu de temps pour la moralisation de la situation du Niger.  FIN DE LA TRANSITION DJIBO SALOU FAIT UNE SORTIE HONORABLE  titre LA ROUE DE L’HISTOIRE. Mais cet avis n’est pas partagé par le bihebdomadaire L’EVENEMENT qui titre à propos de la gestion justement de cette transition dans son numéro du jeudi, PIETRE PERFORMANCE DU SOLDAT. Le journal s’en veut pour preuves l’échec de la moralisation et de l’assainissement, le retour au népotisme et le déboussolment d’une armée. Le bihebdomadaire L’EVENEMENT qui comme l’hebdomadaire LE CANARD LIBERE et LE REPUBLICAIN est revenu sur la situation de l’ancien président Tandja incarcéré pour complicité de détournement de deniers publics. Son conseil d’avocat a introduit une demande de mise en liberté provisoire au près de la cour d’appel. La cour a fait suite à cette demande le mardi 5 Avril dernier en lui accordant cette liberté en même temps que le procureur de la république et le doyen des juges d’instruction lui notifiaient deux nouveaux chefs d’accusation pour lesquels ils l’ont placé à nouveau sous mandat dépôt. Ces deux chefs d’accusation sont détournement de ses fonds publics et refus d’obtempérer à un arrêt de la cour constitutionnel. DETENTION EN PRISON DE TANDJA DE NOUVEAUX  CHEFS D’ACCUSATION RETENUS CONTRE LUI  rapporte LE REPUBLICAIN, UNE LIBERTE PROVISOIRE A MAHAMADOU TANDJA DIGNE D’UN POISSON D’AVRIL titre LE CANARD LIBERE, AVEC LA FIN DE LA TRANSITION TANDJA GARDE PRISON  le bihebdomadaire L’EVENEMENT.  Très bonne journée dominicale.

REVUE 03 AVRIL

Deux événements majeurs sont attendus dans les prochains jours par les nigériens. Il s’agit d’abord de l’investiture et de la prestation de serment du président élu, ensuite la nomination du premier ministre qui doit dans la foulée former son gouvernement. Les journaux parus cette semaine se sont largement attardés sur ce deuxième sujet au tour duquel il y a eu beaucoup de spéculations en témoigne ce titre exclamatif  de l’hebdomadaire satirique  LE CANARD DECHAINE : FORMATION DU 1er GOUVERNEMENT DE 7eme REPUBLIQUE PLUS DE PRETENDANTS QUE DE POSTES !  Certains ont même dévoilé quelques noms de ministrables. LE CANARD DECHAINE par exemple a dressé un portrait du futur premier ministre, portrait qui peut correspondre selon lui à certains visages  connus du PNDS. Mais ce ne sont que des spéculations. Il faut les arrêter estime l’hebdomadaire LE REPUBLICAIN. HALTE  s’exclame-t-il en une. Le futur gouvernement qui sera mis en place sera un gouvernement de responsables ou ne sera pas. Ceux qui pensent venir pour se servir n’ont pas leur place. Il suffit pour s’en convaincre définitivement, conclut le journal, de lever la tête et de regarder celui là même qui est à la tête de l’état, le président de la république qui est en même temps président du conseil des ministres. L’homme s’est présenté comme le candidat de la rupture. Cette rupture doit donc avoir un contenu. Ce contenu c’est l’utilisation optimum de toutes les ressources humaines dont dispose notre pays estime l’hebdomadaire L’ ACTUALITE sous son titre INNOVER POUR MIEUX BATIR LE NIGER. Dans la 7ème  république CE QUI DOIT DEJA CHANGER, pour reprendre le titre du journal OPINIONS, c’est la composition du gouvernement. Ce sera un indice important quant à la capacité du nouveau pouvoir à rompre avec les nominations de complaisances et autres promotions à la tête du client, et constituera le premier signal du président de la république dans sa volonté maintes fois affirmée qu’un autre Niger est possible. Oui la composition du premier gouvernement de la 7ème république constitue un premier test pour Mahamadou Issoufou estime également le bihebdomadaire L’EVENEMENT  dans son numéro du jeudi. Ce gouvernement est donc attendu avec une fébrilité par les nigériens qui verront ainsi si la détermination du nouveau président à rompre avec la tradition du partage est réelle ou pas. En cela il y a déjà des indices. Et c’est avec l’hebdomadaire LA ROUE DE L’HISTOIRE qu’on les a. Il annonce en effet que dans  sa volonté de rompre avec le partage le nouveau patron de l’exécutif a invité, à l’occasion  des discussions sur la formation du gouvernement, le MNSD, un parti de l’opposition à participer au gouvernement. L’invitation a été envoyée au MNSD de Seini Oumarou précise le journal. Il ne s’agit donc pas d’une ouverture à l’équipe de l’ARN. Mahamadou Issoufou veut ainsi collé de très près à ces annonces de campagne électorale : il n’y aura pas d’exclusion. Le journal de conclure que rien n’a filtré pour l’instant de ces consultations  qui se déroulent dans la plus totale discrétion. Mais selon le satirique  LA GRIFFE qui revient  sur cette question du partage, dans la gestion  future de la 7ème république on tend vers une bagarre, que le journal qualifie de rude, entre les alliés de Mahamadou Issoufou autour du partage du gâteau. Il règne en effet, rapporte-t-il, au sein de la large coalition de partis politiques, syndicats et associations de la société civile ayant soutenu sa candidature, une atmosphère de combat. D’abord à l’interne rapporte le journal, il n’y a presque pas de structure ou l’on n’assiste pas à des remous à propos du choix des personnalités à proposer pour tel ou tel autre poste. La même situation se pose entre les partis de la coalition.  Et le moins qu’on puisse dire, conclut-il, est que le nouveau président sera appelé à jouer un grand rôle dans la gestion de ces divergences qui sont entrain de naitre.
Sur l’investiture du nouveau président de la république c’est l’hebdomadaire gouvernemental SAHEL DIMANCHE qui publie un entretien avec le président du comité d’organisation, le ministre de la jeunesse, le général Mai Manga Oumara. La cérémonie va pouvoir se dérouler avec tout le succès qu’on peut y attendre affirme-t-il.
Deux hebdomadaires sont revenus sur l’installation le mercredi dernier de la première législature de la 7ème république. Installation symbole de retour. RETOUR AU DEBAT DEMOCRATIQUE  pour LA ROUE DE L’HISTOIRE, RETOUR  A L’ORDRE CONSTITUTIONNEL  pour LE REPUBLICAIN. Les 107 députés ont pris fonction ce jour en attendant une session pour mettre en place un bureau mais aussi et surtout en attendant leur six autres collègues de la région d’AGADEZ dont les sièges seront pourvus dans moins de deux mois à travers des partielles. Maintenant que le premier parlement de la 7ème république est installé, ces députés doivent avoir présent  à l’esprit toutes les péripéties, tous les travers qui ont concourus à arrêter la dérive du régime de l’ancien président Tandja Mamadou rappelle LE REPUBLICAIN. Très bonne journée dominicale.

lundi 21 mars 2011

REVUE DU 20 MARS

Cette semaine, la victoire de Mahamadou Issoufou au second tour de l’élection présidentielle, la visite de son adversaire défait, à son domicile et la validation des résultats définitifs des législatives du 31 janvier dernier sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires parus.
La victoire du candidat du PNDS, annoncée par la CENI lundi dernier avec 57,95% des suffrages contre 42,05% pour son adversaire Seini Oumarou du MNSD, est à la une de presque tous les journaux. Quelques titres illustratifs : ISSOUFOU MAHAMADOU 1er PRESIDENT DE LA 7ème REPUBLIQUE, LE CANARD DECHAINE ; ZAKI PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, LE DEMOCRATE ; ISSOUFOU TERRASSE SEINI, le bihebdomadaire L’EVENEMENT dans son numéro du lundi. Cette large victoire d’Issoufou Mahamadou, pour reprendre le titre en une de l’hebdomadaire LA ROUE DE L’HISTOIRE  est LE TRIOMPHE D’UNE LONGUE LUTTE un autre titre du même journal. C’est aussi selon le bihebdomadaire L’EVENEMENT, dans son numéro du jeudi cette fois-ci,  LE PRIX DE LA PERSEVERANCE. En effet écrit le journal, qui dresse le portrait du nouvel élu en sa page 3, l’homme ne s’est jamais découragé et a toujours maintenu le cap sur le respect des principes qui fondent la ligne politique de son parti. Son élection est donc le juste mérite d’un engagement pour la cause de la démocratie, pour la défense de la démocratie. UN DEMOCRATE ATTRITRE A LA TETE DE L’ETAT  estime de son coté l’éditorialiste de l’hebdomadaire L’ACTUALITE. MAHAMDOU ISSOUFOU ENFIN s’exclame L’ENQUETEUR et L’ESPOIR RENAIT renchérit LE FLIC. Avec lui ce sont les forces démocratiques qui gagnent. Et cette victoire a un artisan estime LE COURRIER. Cet artisan n’est autre que le président du MODEN FA Hama Amadou. Le journal s’en veut pour preuve les éloges dont n’a pas tarit le nouvel élu à son égard. Mahamadou Issoufou pour célébrer la victoire n’a pas passer par quatre chemins poursuit-il, pour reconnaitre la déterminante loyauté de l’enfant terrible de Youri. La victoire de Mahamadou Issoufou s’était son défi, son affaire à lui et Hama s’est voué à faire basculer l’électorat dans le camp des forces démocratiques conclut le journal. Même analyse de l’hebdomadaire OPINIONS qui titre à propos HAMA AMADOU UNE REVANCHE SUR L’HISTOIRE.
Un acte de foi politique, c’est comme cela que l’éditorialiste de l’hebdomadaire gouvernemental SAHEL DIMANCHE qualifie le geste du candidat perdant du deuxième tour de l’élection présidentielle envers son adversaire. Seini Oumarou s’est en effet rendu au domicile de Mahamadou Issoufou pour le féliciter et l’encourager, cela après avoir  pris acte des résultats proclamés par la CENI et reconnaitre sa défaite dans une déclaration de l’alliance qui l’a soutenu. Pour Saidou Daoura, Seini a fait preuve de grandeur et de hauteur de vue en agissant ainsi. L’image de la poignée de mains entre les deux hommes barre la une du journal. Les deux hommes se tenant les mains c’est aussi l’image en une de l’hebdomadaire LE REPUBLICAIN qui titre  VICTOIRE DE MAHAMADOU  ISSOUFOU SEINI OUMAROU S’INCLINE DEVANT LE VERDICT DES URNES. Pour le journal, en décidant de rendre visite à son adversaire gagnant de l’élection, Seini Oumarou a refusé d’écouter les discours va-t-en guerre et haineux de quelques uns de ses alliés qui l’incitaient à ne pas reconnaitre la victoire de Mahamadou Issoufou. Pour LA ROUE DE L’HISTOIRE  cette poignée de mains et les accolades entre les deux challengers grandissent sans nul doute la classe politique nigérienne dans son ensemble et prouve que le Niger a toujours sa démocratie à vendre. A présent tout le monde s’accorde à reconnaitre que la transition est finie, le peuple a aussi décidé de remettre son destin entre les mains de Mahamadou Issoufou pour les cinq années à venir. Alors M. le président de la république, à vous de jouer conclut LE REPUBLICAIN.
Le mercredi dernier le conseil constitutionnel de transition a validé les résultats des élections législatives du 31 janvier dernier. Principales leçons l’annulation des votes de la région d’Agadez ainsi que ceux de 620 bureaux de votes du pays. Avec l’annulation de ces votes de la région d’Agadez ce ne sont donc que 107 sièges de députés qui sont connus et que les hebdomadaires LE REPUBLICAIN, LA ROUE DE L’HISTOIRE ainsi que le numéro du jeudi du bihebdomadaire L’EVENEMENT publient. Une autre leçon a tiré de cette validation de ces résultats c’est le siège de plus qu’a remporté le CDS, celui de N’gourti aux dépens du PNDS. Il y a aussi la perte de cinq sièges pour le PNDS, un pour le LUMANA et un pour le MNSD.
Terminons par cette information du journal LE REPUBLICAIN sur la levée des sanctions de l’Union Africaine contre le Niger. Sanctions imposées depuis 2009 suite au démantèlement de l’édifice démocratique par le président Tandja pour s’incruster au pouvoir à l’expiration de son mandat légal. Cette levée le journal le qualifie de PREMIERE PRIME AU RETABLISEMENT DE LA DEMOCRATIE.

mercredi 16 février 2011

REVUE DU 13 FEVRIER

PRESIDENTIELLES 2ème TOUR QUI c’est l’interrogation en une du bimensuel L’ENQUETEUR avec les photos des deux candidats arrivés en tête du premier tour le 31 janvier dernier.Qui en effet de Mahamadou Issoufou et de Seini Oumarou sera le premier président de la 7ème république. Bien malin celui qui pourra répondre à cette question.Mais une certitude, elle vient du journal LE COURRIER, c’est que SEINI OUMAROU EST ISOLE pour reprendre le titre qui barre la une de son numéro 144. Seini est isolé parce que l’ARN n’existe plus ou tout au moins elle est vidée de sa sève nourricière pour n’être qu’une coquille vide. Mahamadou Issoufou son adversaire comme un  aimant écrit le journal, a aspiré l’essentiel des forces capables de faire la différence lors du second tour de la présidentielle du 12 mars prochain. Cela c’est en effet matérialisé par la LARGE COALITION AUTOUR DE MAHAMADOU ISSOUFOU comme le rapporte LA ROUE DE L’HISTOIRE. Tout est remis à plat écrit-il. Le chambardement de concertations a largement tourné au profit du candidat du PNDS. Le principal soutien de Seini Oumarou pour le second tour viendra essentiellement des partis politiques qui sont restés encore membres de l’AFDR, AFDR qui a toute fois perdu deux de ses grands membres que sont le RSD de Cheiffou Amadou et le RDP de Hamid Algabid qui ont basculés du coté du PNDS. Coté ARN Seini Oumarou peut aussi compter sur le soutien de Mahamane Ousmane et celui de Issoufou Ousmane Oubandawki tous deux candidats au premier tour du scrutin présidentiel conclut le journal. NOUVELLES ALLIANCES ENTRE PARTIS POLITIQUES LA RUEE VERS ISSOUFOU s’exclame le bihebdomadaire L’EVENMENT. 2ème tour de l’élection présidentielle du 12 mars 2011 MAHAMADOU ISSOUFOU SOUTENU PAR QUATRE GRANDS LEADERS titre en une L’ACTUALITE qui publie la déclaration rendue publique à cet effet par les leaders en question que sont Moussa Moumouni Djermakoye de l’ANDP, Hama Amadou de MODEN, Cheiffou Amadou du RSD et Amadou Boubacar Cissé de l’UDR. Le journal publie aussi la déclaration de soutien à Mahamadou Issoufou faite par le parti d’un de ces leaders, le MODEN  de Hama Amadou. LE MODEN FA LUMANA SOUTIENT LE CANDIDAT DU PNDS titre l’hebdomadaire LE REPUBLICAIN. Pour le journal cette alliance entre Mahamadou Issoufou, Hama Amadou et Amadou Boubacar Cissé apparait aux yeux de tous comme une victoire de la démocratie et de l’état. Elle vaut son pesant d’or car elle consacre le retour du Niger dans le cercle des pays responsables. Dans un autre article intitulé LE SEVRAGE EST CONSOMME, LE REPUBLICAIN  annonce que le MNSD Nassara et la CDS Rahama seront seuls face au président Mahamadou Issoufou et ses alliés. Ainsi Seini et Ousmane vont savoir ce dans quoi Mahamadou Issoufou et ses amis étaient ces dix dernières années. Ils vont apprendre et comprendre ce que c’est que d’être dans l’opposition au Niger. Le premier, Seini paye le pris de son adhésion corps et âme à l’entreprise de confiscation du pouvoir perpétrée par Tandja Mamadou, le second Ousmane lui a toujours tourné dans le sens du vent du pouvoir. Et pour la première fois il va aussi gouter à l’amertume du sevrage. La situation de Mahamane Ousmane  et de son parti après ces élections législatives et le premier tour de la présidentielle a été largement commentée par les journaux. MAHAMANE OUSMANE DECHEANCE D’UN BOULANGER c’est le titre exclamatif du bihebdomadaire L’EVENEMENT  qui rappelle qu’il fut le premier président démocratiquement élu du Niger. Ses sorties mobilisaient des grandes foules. On le comparait même à un phénomène de Dieu. Aujourd’hui écrit le journal tout cela est derrière lui. Cette situation inconfortable lui fera certainement comprendre que rien n’est définitivement acquis. La ruse permanente ne saurait être une réalité. CDS RAHAMA L’APRES MAHAMANE OUSMANE DE PLUS ENPLUS ENVISAGE rapporte LE COURRIER. MAHAMANE OUSMANE FIN DU KASUANCI PILITIQUE titre OPINIONS.ALLIANCES POLITIQUES APRES LA DEBACLE LA CDS JOUE SA SURVIE POLITIQUE remarque de son coté LA ROUE DE L’HISTOIRE. Très bonne journée dominicale à tous.

lundi 7 février 2011

REVUE DU 30 JANVIER

Le principal sujet de la semaine c’est la création de l’alliance pour la réconciliation nationale par six partis politiques présentant des candidats à l’élection présidentielle du 31 janvier prochain. Il  a fait la une de tous les hebdomadaires chacun allant de son commentaire et de son  analyse. C’est une ALLIANCE DE LA PEUR titre d’emblée LA ROUE DE L’HISTOIRE. La menace qui pèse sur certains responsables politiques relatives à certaines affaires judiciaires ou la perspective d’un régime PNDS et son discours permanent pour une gestion rigoureuse et la poursuite de l’assainissement financier, la lutte contre la corruption, tous ces éléments écrit le journal ne sont pas pour rassurer les principaux patrons politiques comme Hama Amadou, Mahamane Ousmane, ou Cheiffou Amadou signataires de cette alliance. C’est donc une jonction entre les principaux responsables politiques du régime Tandja pour se tenir les coudes et installer une sorte de corde sécuritaire contre tout ce qui peut arriver. Reste que conclut le journal le dernier mot revient aux militants de cette coalition qui ont été déroutés par leurs leaders dans cette alliance qui il y a quelques jours était inimaginable.
L’IMPOSTURE SUPREME s’exclame de son coté OPINIONS qui qualifie la nouvelle structure de ACMI alliance contre Mahamadou Issoufou. Car pour le journal rien d’autres ne peut justifier cette alliance que ce sac de haine inassouvie contre un homme, contre une conception de l’état. C’est une alliance de revanchards qui n’aspirent qu’à régler des compter plus tard quand elle sera au pouvoir poursuit le journal. Même analyse du bihebdomadaire L’EVENEMENT  sous son titre  ALLIANCE DES PARTIS POLITIQUES LE BAL DES PILLARDS qui constate que la particularité de cette alliance qui vise à barrer la route à Mahamadou Issoufou est que ce sont des fossoyeurs de la démocratie qui se sont retrouvés pour mettre les battons dans les roues de celui qui les a combattus dès les premières heures du tazartché jusqu’à son dénouement. Pour l’hebdomadaire LE REPUBLICAIN cette alliance veut tout simplement restaurer l’impunité car selon des sources dignes de foi que tient le journal un accord gouvernement a été conclut entre les signataires de cette alliance et cet accord a scellé la répartition des postes. Tous reconnaissent que le président du MNSD ira au deuxième tour ; il faut donc le soutenir pour en faire le président de la 7ème république. Hama Amadou se verra attribuer le poste de premier ministre ; Mahamane Ousmane jadis faiseur de roi ne sera pas président de l’assemblée mais ministre d’état en charge de l’agriculture de l’élevage et de l’hydraulique, toute fois le perchoir du futur parlement sera occupé par une personnalité du CDS. Quand au négociateur en chef de cet accord Amadou Boubacar Cissé selon toujours la source du journal LE REPUBLICAIN, il lui sera confié le poste de ministre de l’économie et des finances et Maty Elh Moussa sera l’invité de taille dans le partage avec le portefeuille de la justice. Cheiffou Amadou a lui eu toutes les garanties il va retrouver son CESOC et le régime de Tandja va renaître de ses cendres. Plus encore pour le journal les animateurs de cette sainte alliance pensent que le CSRD a échoué sur le terrain de la réconciliation, il leur revient donc de reprendre le flambeau pour réussir le chantier. Et pour eux la réconciliation c’est le pardon et les excuses que Hama présentera à Ousmane et vis versa, c’est aussi faire taire pour un laps de temps les rancoeurs que Hama, Ousmane, Cissé et Seini nourrissaient les uns contre les autres. Le journal de conclure que les nigériens n’ont point besoin d’u programme de réconciliation nationale. C’est de la poudre aux yeux que Mahamane Ousmane, Hama Amadou et leurs acolytes veulent jeter à la figure des nigériens pour les berner pendant les cinq prochaines années.
Vous avez dans les hebdomadaires LE COURRIER et LE CANARD DECHAINE  les raisons de la signature du nouveau pacte politique qui a consacré la naissance de l’ARN. Pour la CANARD DECHAINE au lieu d’aller dans une alliance pleine d’incertitudes les fondateurs de l’ARN ont tu leurs divergences, leurs querelles et ont proposés de poursuivre ensemble dans les respect des principes démocratiques l’œuvre qu’ils avaient entamée depuis 2000. On ne change donc pas une équipe qui gagne se sont-ils dit écrit le journal. LE COURRIER lui publie le protocole d’accord portant sur le pacte de cette alliance qui selon lui est un destin commun entre ses signataires.