Le principal sujet de la semaine c’est la création de l’alliance pour la réconciliation nationale par six partis politiques présentant des candidats à l’élection présidentielle du 31 janvier prochain. Il a fait la une de tous les hebdomadaires chacun allant de son commentaire et de son analyse. C’est une ALLIANCE DE LA PEUR titre d’emblée LA ROUE DE L’HISTOIRE. La menace qui pèse sur certains responsables politiques relatives à certaines affaires judiciaires ou la perspective d’un régime PNDS et son discours permanent pour une gestion rigoureuse et la poursuite de l’assainissement financier, la lutte contre la corruption, tous ces éléments écrit le journal ne sont pas pour rassurer les principaux patrons politiques comme Hama Amadou, Mahamane Ousmane, ou Cheiffou Amadou signataires de cette alliance. C’est donc une jonction entre les principaux responsables politiques du régime Tandja pour se tenir les coudes et installer une sorte de corde sécuritaire contre tout ce qui peut arriver. Reste que conclut le journal le dernier mot revient aux militants de cette coalition qui ont été déroutés par leurs leaders dans cette alliance qui il y a quelques jours était inimaginable.
L’IMPOSTURE SUPREME s’exclame de son coté OPINIONS qui qualifie la nouvelle structure de ACMI alliance contre Mahamadou Issoufou. Car pour le journal rien d’autres ne peut justifier cette alliance que ce sac de haine inassouvie contre un homme, contre une conception de l’état. C’est une alliance de revanchards qui n’aspirent qu’à régler des compter plus tard quand elle sera au pouvoir poursuit le journal. Même analyse du bihebdomadaire L’EVENEMENT sous son titre ALLIANCE DES PARTIS POLITIQUES LE BAL DES PILLARDS qui constate que la particularité de cette alliance qui vise à barrer la route à Mahamadou Issoufou est que ce sont des fossoyeurs de la démocratie qui se sont retrouvés pour mettre les battons dans les roues de celui qui les a combattus dès les premières heures du tazartché jusqu’à son dénouement. Pour l’hebdomadaire LE REPUBLICAIN cette alliance veut tout simplement restaurer l’impunité car selon des sources dignes de foi que tient le journal un accord gouvernement a été conclut entre les signataires de cette alliance et cet accord a scellé la répartition des postes. Tous reconnaissent que le président du MNSD ira au deuxième tour ; il faut donc le soutenir pour en faire le président de la 7ème république. Hama Amadou se verra attribuer le poste de premier ministre ; Mahamane Ousmane jadis faiseur de roi ne sera pas président de l’assemblée mais ministre d’état en charge de l’agriculture de l’élevage et de l’hydraulique, toute fois le perchoir du futur parlement sera occupé par une personnalité du CDS. Quand au négociateur en chef de cet accord Amadou Boubacar Cissé selon toujours la source du journal LE REPUBLICAIN, il lui sera confié le poste de ministre de l’économie et des finances et Maty Elh Moussa sera l’invité de taille dans le partage avec le portefeuille de la justice. Cheiffou Amadou a lui eu toutes les garanties il va retrouver son CESOC et le régime de Tandja va renaître de ses cendres. Plus encore pour le journal les animateurs de cette sainte alliance pensent que le CSRD a échoué sur le terrain de la réconciliation, il leur revient donc de reprendre le flambeau pour réussir le chantier. Et pour eux la réconciliation c’est le pardon et les excuses que Hama présentera à Ousmane et vis versa, c’est aussi faire taire pour un laps de temps les rancoeurs que Hama, Ousmane, Cissé et Seini nourrissaient les uns contre les autres. Le journal de conclure que les nigériens n’ont point besoin d’u programme de réconciliation nationale. C’est de la poudre aux yeux que Mahamane Ousmane, Hama Amadou et leurs acolytes veulent jeter à la figure des nigériens pour les berner pendant les cinq prochaines années.
Vous avez dans les hebdomadaires LE COURRIER et LE CANARD DECHAINE les raisons de la signature du nouveau pacte politique qui a consacré la naissance de l’ARN. Pour la CANARD DECHAINE au lieu d’aller dans une alliance pleine d’incertitudes les fondateurs de l’ARN ont tu leurs divergences, leurs querelles et ont proposés de poursuivre ensemble dans les respect des principes démocratiques l’œuvre qu’ils avaient entamée depuis 2000. On ne change donc pas une équipe qui gagne se sont-ils dit écrit le journal. LE COURRIER lui publie le protocole d’accord portant sur le pacte de cette alliance qui selon lui est un destin commun entre ses signataires.
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