lundi 24 janvier 2011

REVUE DU 23 JANVIER

Le jeudi dernier la cour d’état a ordonné l’ouverture d’une information judiciaire sous la charge de complot contre l’autorité de l’état, contre les quatre officiers de l’armée arrêtés depuis octobre dernier pour tentative de déstabilisation de la transition. Seul LE REPUBLICAIN en a fait cas sous le titre TENTATIVE DE COUP D’ETAT AVORTEE LES OFFICIERS SUPERIEURS INCULPES PAR LA COUR D’ETAT. Le journal nous apprend que les colonels Abdoulaye Badié, Diallo Amadou et lieutenant colonel Aboubacar Sanda ont été placés sous mandat dépôt depuis le mercredi 19 janvier respectivement à Ouallam, Birni Ngaouré et Say. Quand au colonel Sidikou Issa lui est hospitalisé pour raison de santé à l’hôpital national de Niamey.
Depuis dimanche dernier l’ancien président de la république Mamadou Tandja est à la prison civile de Kollo suite à un mandat dépôt du doyen des juges d’instruction du tribunal de Niamey pour détournement de fonds publics relativement à l’affaire dite de la SONIDEP ou plus de quatre milliards de FCFA ont disparus d’un compte spécial de la société entre 2001 est 2010. Le sujet est à la une de tous les hebdomadaires. AFFAIRE D’ETAT L’EX PRESIDENT TANDJA MAMADOU AU CAMP PENAL DE KOLLO, LE COURRIER, AFFAIRE SONIDEP TANDJA DEFERE A KOLLO L’ACTUALITE, L’ANCIEN PRESIDENT TANDJA MAMADOU TRANSFERE A LA PRISON DE KOLLO LA GRIFFE, AFFAIRES JUDICIARES TANDJA MAMDOU TRANSFERE A KOLLO LA ROUE DE L’HISTOIRE qui constate que l’affaire de Tandja Mamadou a pris une tournure totalement judiciaire. L’hebdomadaire LE REPUBLICAIN sous son titre TRANSFERT DU DETENU TANDJA A KOLLO estime que c’est un nouveau palier qui a été franchi dans la procédure judicaire. En effet pour le journal cette mesure consistant à le placer dans une maison d’arrêt est la suite logique de la levée de l’immunité que lui conférait son statut d’ancien président prononcée par la cour d’état à la suite d’une plainte introduite contre lui par le procureur de la république. Cela dénote aussi selon le journal de la volonté de l’appareil judiciaire d’aller jusqu’au bout de la procédure enclenchée. Aller jusqu’au bout c'est-à-dire soit inculper l’ancien président de la république soit l’innocenter dans cette affaire. C’est pourquoi le bihebdomadaire L’EVENEMNENT dans son numéro du jeudi s’interroge en une INCARCERATION DE TANDJA UNE VOIE DE SORTIE ? Selon le journal en même temps que la procédure que voulait envisager la junte pour le faire libérer après la transition à travers une amnistie,cette même procédure qui le conduit à Kollo peut avoir le même effet c'est-à-dire une libération à la suite d’une procédure judiciaire normale.
L’autre sujet qui a fait la une des hebdomadaires cette semaine c’est les suites de l’arrêt du conseil constitutionnel de transition sur la validité des candidats aux élections législatives du 31 janvier prochain. Un arrêt qui a invalidé plusieurs listes de plusieurs partis politiques dans plusieurs localités fiefs de ces partis pour la plupart des cas. Ce qui a suscité un tollé de réactions de la part de ces partis politiques. Réactions d’autant plus légitime que pour ces partis ce sont surtout leurs leaders qui sont ainsi écartés de la course. LE CRASH DES GRANDS CANDIDATS titre en sa une LA ROUE DE L’HISTOIRE. Les grands candidats se sont Mahamane Ousmane de la CDS qui sera absent à Zinder ; Seini Oumarou du MNSD absent à Tillabery ou encore Cheiffou Amadou qui ne sera pas présent lors de ces élections à Maradi. Du coup eux et leurs formations politiques demandent à ce qu’une solution politique soit trouvée la question puisque il ne peut pas avoir de solution juridique. En effet c’est un ARRET SANS RECOURS pour reprendre le titre de l’hebdomadaire L’ACTUALITE qui le publie dans son intégralité. L’arrêt est sans recours et après DJIBO SALOU A MIS FIN A  LA POLEMIQUE rapporte LE CANARD DECHAINE. La réponse du général a été selon le journal son message à la nation pour lancer la campagne pour ces élections. La vive réaction des partis politiques après cet arrêt, le journal LE REPUBLICAIN la qualifie d’agitation et se demande pourquoi puisque comme il l’écrit c’est la classe politique s’est fait rattraper par ses errements. LES PARTIS POLITIQUES PRIS AU PIEGE titre LE COURRIER. L’agitation de ces partis politiques frappés l’arrêt du conseil constitutionnel de transition leur a valu d’être mis en panne dans le baromètre de la semaine dressé par le bihebdomadaire L’EVENEMENT. Celui qui est en forme reste donc ce conseil constitutionnel de transition. L’EVENEMENT dans lequel vous vous avez les atouts et les faiblesses des candidats à la présidentielle du 31 janvier prochain. Cette élection présidentielle est au la une de l’hebdomadaire gouvernemental SAHEL DIMANCHE qui présente les photos des six candidats autour du palais présidentiel avec une interrogation QUI SERA LE FUTUR LOCATAIRE ?  Toujours dans ce journal vous avez les portraits et les messages de campagne de ces dix candidats.  

mercredi 19 janvier 2011

REVUE 16 JANVIER

Cette semaine les suites de l’enlèvement des deux français dans notre pays le vendredi 7 janvier dernier par des éléments de AQMI, la rencontre entre le chef de l’état et les dix candidats à la présidentielle du 31 janvier prochain et les élections municipales et régionales du 11 janvier dernier sont les principaux sujets qui reviennent à la une des hebdomadaires. Sur le dernier sujet l’hebdomadaire LE REPUBLICAIN titre LE COUT DE L’IMPREPARATION LA RESPONSABILITE DES PARTIS DANS LES RATES DES SCRUTINS.  Des ratés il y a en effet eu dans ces élections locales. Les électeurs conviés aux urnes le mardi n’ont pas pu tous voter ce jour là rapporte le journal. Même le lendemain le vote ne s’est pas déroulé dans plusieurs bureaux de vote parce que tout simplement le matériel électoral n’a pas pu être acheminé à temps. Certains espéraient encore jouir de leur droit civique le jeudi poursuit le journal pour qui cette situation prévisible suscite des protestations dans les rangs des formations politiques en lice pour la conquête des sièges des 266 communes du Niger. C’est la première fois qu’on assiste à ce genre de désagréments dans le cadre de l’organisation d’élections libres et indépendantes depuis que le Niger a renoué avec la démocratie. La situation ainsi vécue conforte certains acteurs politiques dans leur conviction initiale selon laquelle l’institution dirigée par le magistrat Ghousmane Abdouramane pilotait mal la préparation des élections. Ils ont même saisi la perche écrit le journal pour demander le limogeage pur et simple des principaux responsables de la CENI. Seulement toujours pour LE REPUBLICAIN même si le constat sur le terrain donne raison aux partis politiques, il reste que ceux-ci aussi ne sont exempts de tout de reproche. Certains ont attendus carrément la dernière minute pour chercher à constituer les dossiers de leurs candidats alors qu’ils savaient pertinemment que les échéances allaient être respectées conformément au calendrier établi.
L’hebdomadaire LE COURRIER publie quelques résultats partiels de ces élections en ses pages 4 et 5.
ELECTIONS LOCALES  DU 11 JANVIER : DES CONSULTATIONS TRES  BOUSCULEES titre LA ROUE DE L’HISTOIRE qui fait une chronologie du déroulement des élections du mardi au jeudi. Pour le journal aussi les difficultés qui plombées ces élections  tenaient au laxisme dans la gestion du processus électoral. Et les conclusions de la rencontre du 7 janvier entre le chef de l’état et les candidats à la présidentielle ont fortement pesés sur ces élections. Au cours de la rencontre écrit le journal certains responsables politiques ont négociés la réintroduction ou le repêchage de leurs listes de candidats aux élections locales alors qu’elles étaient rejetées par les tribunaux régionaux. Entre Mahamane Ousmane de la CDS qui parle de « A DUBA DAY » et madame Bayard Mariama Gamatié qui tient à tout prix à sauver ses listes, la réunion a accordé des concessions qui donneront des brèches ouvertes par lesquelles certaines listes de candidats aux locales ont été réintroduites, listes qui ont été dans la plupart des cas les causes du blocage des élections dans certaines régions comme Maradi conclut le journal.
Evoquant justement cette rencontre entre le chef de l’état et les candidats à la présidentielle l’hebdomadaire L’ACTUALITE titre L’HEURE DE LA VERITE et transcrit certains passages des interventions du président du CSRD et des différents candidats. Le langage du général était direct sans complaisance et plein d’enseignements constate le journal. Et en lisant entre les lignes les propos des uns et des autres remarque-t-il on comprend aisément à quel point tous les acteurs engagés dans la course au fauteuil présidentiel sont soucieux du processus de restauration de la démocratie et de la promotion de la bonne gouvernance au sortir de ces élections. LE FACE-A-FACE DE LA VERITE c’est le titre du satirique LE CANARD DECHAINE pour qui sur le plan pédagogique la rencontre a atteint ses objectifs. L’autre satirique LA GRIFFE titre ironiquement  LE GENERAL DJIBO SALOU TIRE LES OREILLES DES CANDIDATS A L’ELECTION PRESIDENTIELLE. Il a en effet invité les différents candidats à sa succession à n’avoir à l’esprit que les intérêts du pays et à se soumettre au verdict des urnes au soir de la proclamation des résultats. Le journal de citer le chef de l’état : « QUAND LES URNES VONT PARLER, LES PERDANTS DOIVENT RECONNAITRE QU’ILS ONT PERDU. CEUX QUI ONT GAGNE AUSSI N’ONT QU’A ETRE MODESTES avant de se demander si les prétendants ont bien assimilés le cours comme le laissent croire leurs images diffusées par télé sahel et leurs interventions après celle du chef de l’état. Le journal LA GRIFFE qui comme beaucoup d’autres est revenu sur l’enlèvement en fin de semaine dernière de deux ressortissants français par des éléments de AQMI dans un maquis du quartier plateau à Niamey. Il se demande si c’est un acte isolé ou une autre manifestation de la menace terroriste au Niger. Quoi qu’il en soit LE RAPT A TOURNE AU DRAME pour reprendre le titre du  bihebdomadaire L’EVENEMENT. En effet les deux otages et leurs ravisseurs ainsi que trois gendarmes nigériens ont péris suite à l’assaut mené contre ces éléments de branche maghrébine de la nébuleuse AL QUAIDA. C’était une opération conjointe des forces spéciales françaises et des FDS du Niger. Vous avez dans le numéro du lundi du bihebdomadaire L’EVENEMENT le film de cette opération, les circonstances de l’enlèvement, les réactions nigériennes et françaises ainsi que les méfaits de AQMI au Niger. La suite de la mort des otages, des ravisseurs et des gendarmes vous la connaissez, le ministre français de la défense effectue une visite au Niger. Dans ces déclarations Alain Juppé indique ne pas comprendre la présence de gendarmes nigériens dans les véhicules des ravisseurs, il affirme aussi que deux survivants parmi les ravisseurs sont entre les mains des autorités nigériennes. Ce que le ministre de l’intérieur va démentir aussi tôt. Pourquoi toutes ces manipulations de la vérité par les autorités françaises se demande LA ROUE DE L’HISTOIRE sous son titre OTAGES FRANÇAIS LA FRACE MAQUILLE SA BAVURE. Car à l’évidence c’est d’une bavure qu’il s’agit quand quatre hélicoptères de l’armée française qui ont quittés leur base au Burkina Faso neutralisent les preneurs d’otages les otages et les éléments des FDS nigériennes sans distinction. DENOUEMENT TRAGIQUE DE LA PRISE D’OTAGES A NIAMEY LE NIGER EN GUERRE CONTRE L’INTOLERANCE RELIGIEUSE  titre LE REPUBLICAIN qui appelle aux populations nigériennes de faire preuve de vigilance et de jouer à fonds la collaboration avec la FDS pour enrayer cette menace.
Enfin les présidents des institutions de transition ont présentés leurs vœux de nouvel an au chef de l’état jeudi dernier. C’est à la une de l’hebdomadaire gouvernemental SAHEL DIMANCHE qui titre 2011 : SANTE, PAIX ET RESTAURATION DE LA DEMOCRATIE.

jeudi 13 janvier 2011

REPORTAGE

CE REPORTAGE A ETE REALISE EN FEVRIER 2010 AU MOMENT FORT DE LA CRISE ALIMENTAIRE QUE A CONNU EN 2010

REVUE DU 09 JANVIER

Commençons par l’hebdomadaire L’AUTRE OBSEVATEUR qui s’est s’intéressé au report des élections locales d’hier jusqu’au 11 janvier. Report décidé par la CENI au motif du retard dans l’acheminement des documents et matériels électoraux dans certaines régions mais aussi à la demande de certains partis politiques qui lors de la dernière réunion du CNDP ont exprimé au gouvernement la nécessité de voir réexaminer leurs dossiers rejetés par les tribunaux dans le cadre de ces élections. Et c’est sur ce dernier motif que le journal s’attarde en qualifiant cette faveur du gouvernement à ces partis politiques d’encouragement à la MEDIOCRATIE. Pour le journal c’est en effet à la surprise générale que le CSRD, le gouvernement et la CENI ont accepté en s’appuyant sur une disposition du code électorale de reporter les élections et permettre ainsi écrit-il aux toquards de combler les insuffisances de leurs dossi
ers. Analyse similaire de l’hebdomadaire LE REPUBLICAIN  qui y voit un faux pas en route vers la conquête des sièges, UNAUTRE FAUX PAS écrit-il. Des textes ont été élaborés avec des principes et des directives clairs. Pourquoi doit-on les piétiner pour faire plaisir à ceux qui ne sont pas pris à temps pour s’y conformer ? Pour le journal on a fermé les yeux une première fois, on les refermera inévitablement une deuxième voire une troisième fois, sinon autant de fois que les intérêts de la classe politique sont menacés.
Outre la question du rejet des listes de certains partis politiques par les tribunaux dans le cadre des élections locaux, la question du fichier électoral a été aussi évoquée lors de la dernière réunion du CDNP. Là aussi les partis politiques ont exprimés des inquiétudes quant à la fiabilité du fichier. Tous les problèmes soulevés avant cette réunion sont restés entiers ont constatés les représentants des partis politiques.  LE FICHIER ELECTORAL AU CENTRE DE DIVERGENCES POLITIQUE  titre LE COURRIER. Avec tout cela l’arbitrage semble être difficile pour Cissé Ousmane ministre de l’intérieur rapporte    de son coté LA ROUE DE L’HISTOIRE.  Pour le désormais bihebdomadaire L’EVENEMENT  qui parait maintenant chaque lundi et jeudi, pour lui donc ces débats sur le fichier ne présagent rien de bon par rapport aux prochaines élections. C’est pourquoi il parle de PREMICES D’UNE CONTESTATION pour ces élections générales dans le numéro paru le jeudi. Dans le numéro paru le mardi il est revenu sur la validation des candidatures pour l’élection présidentielle du 31 janvier prochain avec comme titre LE MAUVAIS DEPART constatant au vue des candidatures ainsi validées que le Niger est parti pour continuer avec des hommes politiques qui ont les mains trempées dans des affaires scabreuses relativement à leur gestion de l’état. Commentant pour sa part le bilan à mi-parcours dressé par l’inspecteur d’état en chef l’hebdomadaire LE DEMOCRATE remarque que LE NIGER ETAIT DIRIGE PAR DES PREDATEURS. En effet de ce bilan on apprend que de 2000 à 2010 les pertes enregistrées par l’état s’élèvent à près de 57 milliards de FCFA.
Quatre journaux sont revenus sur l’affaire qui oppose le MNSD Nassara à un militant du parti en l’occurrence Tahirou Guimba qui a intenté une action en justice contre le parti sur la tenue du dernier congrès tenu à Tillabery. La justice a tranché en premier ressort en faveur de Tahirou Guimba et le MNSD a interjeté appel de ce jugement. LA JUSTICE TRANCHE EN FAVEUR DE TAHIROU GUIMBA LE BUREAU POLTIQUE NATIONAL DU PARTI FAIT APPEL titre LE CANARD DECHAINE, LA GRIFFE  s’exclame en une  LA JUSTICE DONNE RAISON À SON ADVERSAIRE, SEINI OUMAROU SE DIT SEREIN! , le bihebdomadaire L’EVENEMENT  s’interroge lui QUEL CHALLENGE POUR SEINI OUMAROU APRES L’ANNULATION DU CONGRES DE TILLABERY ?, et enfin l’hebdomadaire L’ACTUALITE qui se demande lui si TAHIROU GUIMBA NE SERA PAS EXCLU DU MNSD ? Dans les coulisses du parti rapporte le journal cette option n’est pas écartée.
Enfin LA ROUE DE L’HISTOIRE évoque les hausses des prix du carburant programmées au Niger. Suite donc à l’annonce par le gouvernement d’augmenter successivement les prix des hydrocarbures à partir de ce mois de janvier et ce jusqu’au mois d’avril des sources dignes de foi écrit le journal indiquent que des organisations des consommateurs et socioprofessionnelles projettent d’engager un bras de fer avec le gouvernement à travers des séries de grèves et de manifestations de rue.