jeudi 2 juin 2011

REVUE DU 15 MAI

La libération de l’ancien président de la république Tandja Mamadou et la déclaration de l’alliance pour la réconciliation nationale sur les multiples violations de la constitution par les nouvelles autorités, sont les deux principaux sujets qui reviennent cette semaine en une des hebdomadaires parus.
Sur le deuxième sujet, le satirique LA GRIFFE revient dans un article, intitulé  UN MOIS APRES LA PRESTATION DE SERMENT DU 1er PRESIDENT DE LA 7ème REPUBLIQUE

L’OPPOSITION PARLE DE PLUSIEURS CAS DE VIOLATION DE LA CONSTITUTION, sur les grandes lignes de la déclaration et remarque que l’ARN forte de deux victoires qu’elle vient de remporter devant le conseil constitutionnel de transition se positionne aujourd’hui comme plus soucieuse du respect des lois et règlements de la république que tous ces partis composant la majorité au pouvoir qui, selon le journal, semblent beaucoup plus préoccuper par la course à la recherche de postes pour leurs militants. Et de recours en recours poursuit le journal, dans un autre article, l’opposition réduit la marge manœuvre du pouvoir. L’autre satirique, LE CANARD DECHAINE, sous son titre ERREMENTS DE LA MAJORITE L’OPPOSITION REPREND DE L’INITIATIVE, estime qu’incontestablement l’ARN cherche à déstabiliser la majorité CFDR. Et cette CFDR souligne le journal, a intérêt à réoccuper le terrain ; car cette course effrénée à la recherche de nomination ne sied pas à la réputation de combattants ‘’au nom de Dieu’’ dont ils se sont parés. L’OPPOSITIONN DENONCE UNE PREUVE D’AMEUTERISME POLITIQUE JAMAIS EGALE titre de son coté un autre satirique LE CANARD LIBERE qui s’attarde lui sur le cas spécifique du non respect des dispositions constitutionnelles à l’assemblée nationale, cas qu’il caricature avec la présidente du conseil constitutionnel de transition au volant d’un bulldozer devant l’assemblée avec son président à genoux promettant de respecter à l’avenir la loi fondamentale. Cette déclaration est donc UNE MISE AU POINT DE L’ARN, AU POUVOIR estime pour sa part L’ACTUALITE. A tout cela l’hebdomadaire LE COURRIER ne croit pas. Il se demande si ces interprétations, des arrêts et avis émis par le conseil constitutionnel de transition, faites par l’ARN sont une ignorance des textes ou simplement des actes de mauvaise foi. En réalité L’ARN SE CHERCHE UNE AME pour reprendre le titre du journal LE REPUBLICAIN,  qui remarque qu’aujourd’hui les nigériens sont heureux de constater la reconversion subite des animateurs de l’AFDR en démocrates sincères respectueux de l’état de droit. Mais il n’en demeure pas moins qu’ils ont des comptes à rendre au peuple qui a tant souffert des vicissitudes et errements du mouvement tazartché. Le journal de conclure qu’il faut nécessairement des voix discordantes qui rappellent de temps à autre le bon chemin à suivre lorsqu’il arrive que les gouvernants  aient des moments de rêveries, de somnolence. Et quant ces rappels viennent des rangs de l’AFDR c’est la démocratie qui retrouve son âme, c’est le Niger qui gagne.
Le mardi 10 Mai dernier la cour d’appel de Niamey a prononcé une liberté d’office pour l’ancien président de la république Tandja Mamadou. Pour y parvenir le juge de la chambre d’instruction a annulé toute la procédure judiciaire contre lui. Le dossier de l’ancien chef de l’état est donc définitivement clos en tout devant le tribunal de droit commun.  Et c’est peut être pourquoi le bihebdomadaire L’EVENEMENT  dans son numéro du jeudi se demande, en une, si cette libération est une liberté définitive ou un répit puisque les autorités ont la possibilité de le traduire devant la haute cour de justice. Outre L’EVENEMENT les autres journaux se sont fait l’écho de cette libération.   FIN DU FEUILLETON DE L’ANCIEN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE TANDJA BLANCHI PAR LA JUSTICE, l’hebdomadaire LA SOURCE ; L’ANCIEN PRESIDENT TANDJA LIBERE, LA ROUE DE L’HISTOIRE ; L’EX PRESIDENT TANDJA EST LIBRE, LE COURRIER ; LE PRESIDENT DECHU RECOUVRE SA LIBERTE, LE REPUBLICAIN ; TANDJA ENFIN LIBRE, L’ACTUALITE. L’hebdomadaire LIBERATION  publie lui une photo de l’ancien président radieux au téléphone quelques minutes après sa libération et se demande que va-t-il faire à présent ? Il a une idée déjà dans la tête nous apprend LE TEMOIN, obtenir des clarifications par rapport à l’affaire SONIDEP une des affaires pour laquelle il a été détenu à la prison civile de Kollo. Avec cette libération de Tandja le président de la république Issoufou Mahamadou doit avoir des soucis estime de son coté le bimensuel d’enquêtes L’ENQUETEUR.
Enfin vous avez dans l’hebdomadaire LA ROUE DE L’HISTOIRE, ce qu’il faut retenir sur la nomination des gouverneurs de régions, intervenue lors du dernier conseil des ministres.  Ce qu’il faut retenir selon le journal, c’est que dans l’équipe, le PNDS garde trois  postes. Ceux des régions de Niamey, Tillabéry et Zinder. Son principal allié le Moden obtient deux, Dosso et Maradi. Les deux autres sont tenues par des gouverneurs en poste depuis la transition. Le colonel Maikido quitte Maradi pour Agadez et Fodé Camara est maintenu à son poste de Diffa. Le maintient de ces deux gouverneurs nommés par l’ancien chef de l’état Djibo Salou  fait penser au bihebdomadaire L’EVENEMENT à un quota à lui offert par le régime de la 7ème république.

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