lundi 20 juin 2011

REVUE DU 19 JUIN

Deux hebdomadaires,  SAHEL DIMANCHE et LA ROUE DE L’HSTOIRE, ont évoqué la présentation jeudi dernier de la déclaration de politique générale du gouvernement faite par le premier ministre  devant la représentation nationale. EXAMEN DE PASSAGE REUSSI POUR SON EXCELLENCE BRIGI RAFINI écrit  le gouvernemental qui dans un éditorial estime que l’exercice a été un succès et pour le premier ministre qui a su traduire en actions concrètes les axes prioritaires du programme politique du président de la république, et pour le gouvernement qui est déjà à pied d’œuvre pour exécuter prioritairement les actions de développement les plus urgentes.  Succès selon SAHLE DIMANCHE puisque qu’à l’issue du vote intervenu après de longues discutions (de 10H30 à 22H30) les députés ont adopté la déclaration par 83 voix pour, 23 contre et 0 abstention. Sous son titre DECLARATION DE POLITIQUE GENERALE LES GRANDES PROJECTIONS DU GOUVERNEMENT, LA ROUE DE L’HISTOIRE rapporte que les premiers éléments qui se dégagent de la DPG, c’est que l’action gouvernementale va assigner deux rôles prépondérants au développement agricole qui sera à cheval entre le secteur social et le secteur économique. On voit aussi note le journal dans cette DPG qu’il a un souci de la bonne gouvernance. Un souci qui va couvrir trois grandes sphères : la bonne gouvernance politique, la question de la sécurité et le circuit économique et financier.
L’autre sujet de l’actualité de la semaine c’est l’accrochage entre des éléments des forces de défense et de sécurité et des bandits armés dans le département d’Arlit selon un communiqué du ministère de la défense nationale. Accrochage soldé par un mort et six blessés coté FDS. Un mort également du coté des bandits qui étaient dans trois véhicules dont un a été récupéré le jour de l’accrochage par les FDS. Les deux véhicules qui ont pris la fuite ont été neutralisés pour reprendre le titre de LA ROUE DE L’HISTOIRE. Le premier a été rattrapé entre les villes d’Agadez et d’Arlit tandis que le second a été retrouvé abandonné vers In’gall à l’ouest d’Agadez selon des sources militaires du journal pour qui le gouvernement qui avait promis de retrouver les deux autre véhicules des bandits vient de remplir son engagement. Il reste que conclut-il la vigilance doit être de mise dans cette région en proie à l’insécurité résiduelle et souvent aux incursions des éléments d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique(AQMI). Mais le fait majeur dans la suite de cet accrochage entre bandits armés et FDS, c’est que celui qui servait de guide, selon les autorités nigériennes, aux bandits a été arrêté. L’information est aux unes du bihebdomadaire L’EVENEMENT, dans son numéro du jeudi, et de l’hebdomadaire LE REPUBLICAIN. Ce guide c’est un arabe de Tassara qui était à la tête d’une des composantes du mouvement rebelle du MNJ. Il est connu pour être un grand trafiquant tel que le décrit le journal  L’EVENEMENT. Son nom c’est Abta Hamidine. Cet ex-chef de front a été appréhendé pour reprendre le titre du REPUBLICAIN le mercredi par l’armée nigérienne. Pour le journal son audition permettra de savoir exactement qui sont ces hommes armés, d’où venaient-ils et que faisaient-ils sur le territoire nigérien ? Dans les jours à venir on en saura donc certainement un peu plus sur la véritable identité du groupe de bandits estime l’hebdomadaire. Autre analyse que font ces deux journaux sur cet accrochage, c’est qu’il était prévisible. Pour  LE REPUBLICAIN d’abord la sonnette d’alarme selon laquelle l’agression occidentale visant à chasser coute que coute Kadhafi du pouvoir aura immanquablement des répercussions sur la paix et la stabilité dans certains pays du sahel tels que le Niger et le Mali, cette sonnette d’alarme a été donné depuis longtemps par des analystes avisés. La porosité de la longue frontière entre la Libye et le Niger aidant la crainte était grande de voir des armes volées dans les dépôts de ce pays atterrir chez ses voisins disposants de vastes étendues désertiques difficiles à contrôler. Pour  le bihebdomadaire L’EVENEMENT  également cet accrochage était prévisible au vue de la détérioration de la situation dans la bande sahélo-saharien. Situation due selon le journal à deux facteurs : les actions du groupe terroriste d’Al-Qaïda et  ceux des réseaux de trafiquants qui sévissent dans le sahel.  A ces deux facteurs vient s’ajouter poursuit le journal l’entrée sur les territoires nigérien et malien de certaines personnes en provenance de la Libye un pays en pleine instabilité avec des armes de tout calibre qui circulent un peu partout dans la zone. La vigilance et le renforcement des moyens militaires s’avèrent conclut –il plus que jamais urgent.
LE REPUBLICAIN et LA ROUE DE L’HISTOIRE cette fois-ci annoncent une autre information en leurs unes : le mandat d’arrêt international lancé contre Moussa Dan Foulani par le gouvernement. Moussa Dan Foulani c’est cet opérateur économique ami de l’ancien président Tandja et de sa famille ainsi que de plusieurs responsables du MNSD. LE REPUBLICAIN rapporte qu’il ignore encore les motifs exacts pour lesquels les nouvelles autorités ont décidé d’engager cette procédure. Mais il sait que depuis la chute de Tandja l’homme est souvent cité dans des affaires de malversations portants notamment sur des biens publics comme le détournement d’un important don d’engrais qui avait défrayé la chronique dans la procédure judiciaire engagée contre le président déchu. LA ROUE DE L’HISTOIRE lui annonce que par rapport au mandat d’arrêt lancé contre Dan Foulani on parle d’atteinte à la liberté d’accès et d’égalité des candidats devant les marchés publics, marché de transport et complicité de détournement de deniers publics. De lourdes charges selon le journal qui risquent d’avoir des tentacules dans les milieux de l’ancien régime.
LE CORRIER et LA GRIFFE eux rapporte qu’un groupe de députés demande la révision de l’article 52 de la constitution du 25 novembre 2010.  Article qui interdit entre autres aux députés d’accéder aux marchés publics.  Ils ont adressé une lettre au président de leur institution aux fins de corriger ce qu’ils considèrent comme une disparité entre les citoyens nigériens.  Les raisons qui sont à la base de cette exclusion sont mineures estiment les signataires de la lettre et selon eux ces raisons peuvent être corrigées par le renforcement du mécanisme de contrôle et d’exécution desdits marché. Approuvant l’idée de ces députés signataires le journal LE COURRIER estime que cette disposition dangereuse pour l’économie du pays.
Enfin le numéro du jeudi du bihebdomadaire L’EVENEMENT a consacré un article à la vie des organisations de la société civile nigérienne. Elles sont compromis constate-t-il. Une compromission flagrante. Par essence écrit le journal la société civile est apolitique même si elle joue le rôle de contre-pouvoir. La société civile nigérienne a convenablement joué ce rôle jusqu’en 2008. Mais à partir de 2009,  poursuit le journal un nouveau comportement est adopté par certains acteurs, celui qui consiste à vouloir assumer des missions et des fonctions politiques. Les uns l’ont fait à la faveur de l’entreprise de démolition de l’édifice constitutionnel par Tandja ; les autre sous le régime de la transition du CSRD et actuellement sous la 7ème république. Dans l’un comme dans l’autre camp souligne le journal c’était une lutte de positionnement politique, un investissement fort intéressé conclut-il. Très bonne journée dominicale.

jeudi 2 juin 2011

REVUE DU 29 MAI

Cette semaine encore des hebdomadaires sont revenus sur la libération des quatre officiers supérieurs de l’armée accusés de complot contre l’autorité de l’état.
LES QUATRE OFFICIERS BENEFICIENT D’UN NON LIEU titre L’ACTUALITE, LA JUSTICE LAVE LES OFFICIERS INCULPES rapporte de son coté LE REPUBLICAIN. Cette tentative de remise en cause du processus de la transition du CSRD n’était rien d’autre que de la poudre aux yeux écrit le satirique LE CANARD DECHAINE qui consacre deux pages au sujet avec des articles de rappel sur l’affaire mais aussi des propos de deux des quatre officiers. Le lieutenant colonel Sanda d’abord qui caricature l’affaire par un match de football. Le match retour dit-il aura lieu très prochainement sur leur terrain. ‘’Nous allons attaquer parce que nous sommes déhors’’déclare-t-il. Le colonel Abdoulaye Badié estime lui que le complot s’il y en a eu a été ourdi contre leurs personnes parce que dit-il nous gênions. A écouter les deux officiers LE CANARD  DECHAINE estime qu’il y a comme de l’électricité dans l’air. L’épilogue de cette affaire est donc encore loin conclut-il. L’autre satirique, LA GRIFFE, lui se pose cette interrogation en une : COMMENT REPARER LE TORT  CAUSE AU COLONEL ABDOULAYE BADIE ET A SES COMPAGNONS ?  Pour le journal la manière pour les accusateurs de réparer ce tort c’est de présenter des excuses publiques aux quatre officiers et aux membres de leurs familles mais aussi pour le cas spécifique du chef d’état major de l’armée, créer les conditions pour que le colonel Badié et ses amis retournent immédiatement dans la famille des forces armées nigériennes comme s’ils étaient revenus de mission. Le chef d’état major de l’armée qui ne semble pas opter pour cela à en croire le numéro du jeudi du bihebdomadaire L’EVENEMENT. Il rapporte en effet que les quatre officiers auraient été convoqués par lui, le chef d’état major, le lundi dernier. Il leur aurait imposé un exil forcé car les trois colonels et le lieutenant colonel risqueraient de se voir affecté comme attaché militaires dans différentes chancelleries à l’étranger écrit le journal sous son titre AFFAIRE DU FAUX COUP D’ETAT UN EXIL FORCE POUR LES QUATRE OFFICIERS. Toujours sur le sujet le même bihebdomadaire L’EVENEMENT titrait dans son numéro du lundi cette fois-ci LA MACHINATION.
A part cette affaire des quatre officiers qui a fait en même temps la une de plusieurs journaux, les sujets sont épars dans la presse cette semaine. Alors que l’hebdomadaire gouvernement SAHEL DIMANCHE consacre son dossier société aux préparatifs de la campagne agricole 2011-2012 et sa une à l’invitation du président de la république au sommet du G8 à Deauville en France ; la une du journal LE TEMOIN par exemple est dominé par ce qu’il appelle la survie de la coalition au pouvoir. Et dans cette survie écrit-il entre Hama Amadou et Djibo Salou un est de trop. Pas loin de ce sujet LA ROUE DE L’HISTOIRE lui revient sur la visite rendu à l’ancien président Tandja par Issoufou Mahamadou. Cette visite est perçue au journal comme une diplomatie d’apaisement qui est toute fois difficile. Diplomatie du président de la république qui essaye de coller de très près à son discours politique pour parler d’ouverture ou pour se mettre totalement au-dessus du champ de rancune politique. Pour le journal dans tous les cas sa marge de manœuvre est très mince entre la position de l’opposition ARN qui parle de prolongation de la transition et l’irrédentisme et la rancune tenace de Hama Amadou.
L’ACTUALITE lui annonce en une qu’une épidémie de tuberculose sévit dans une banque de la place, pendant qu’au bihebdomadaire L’EVENEMENT l’on est préoccupé par la mise en place prochaine de la haute cour de justice avec un titre interrogatif sur des photos de Hama Amadou et Tandja Mamadou : QUI DOIT JUGER QUI ? Enfin LE REPUBLICAIN lui s’est intéressé au rationnement de la fourniture de l’énergie électrique, qui désabuse les consommateurs ; et à al gestion de la société nigérienne d’urbanisme et de construction immobilière SONUCI. Gestion caractérisée selon le journal d’irrégularité surtout dans les prix et les procédures d’acquisition des logements. Le journal s’en veut pour preuve cet avis d’appel d’offres pour la mise en location d’un logement qui n’a fait l’objet d’aucune publication mais pire qui a été acquis par le conseiller juridique de ladite société qui a proposé la somme de 250000 milles FCFA pour un logement de 70000 milles FCFA. Très bonne journée dominicale.

REVUE DU 22 MAI

LE TRIOMPHE DE LA VERITE SUR LE MENSONGE, c’est l’exclamation en une de l’hebdomadaire LIBERATION pour évoquer la libération des quatre officiers supérieurs de l’armée accusés de complot contre l’autorité de l’état par le régime de transition dirigée par le CSRD. La libération a été prononcée jeudi dernier par la cour d’état qui a estimé qu’il n’y a pas lieu, au vue des conclusions de l’instruction, de poursuivre les colonels Abdoulaye Badié, Diallo Amadou,  Sidikou Abdou et le lieutenant colonel Aboubacar Amadou Sanda. Ils sont libres et chacun à regagner son domicile le même jour. Pour le journal LIBERATION  cela prouve qu’au moment des faits c’était une salade sans gout qui a été servie à l’opinion publique à travers le fameux communiqué officiel. Il se demande ce que vont devenir à présent Badié et ses camarades. Blanchis par la justice ils retrouveront normalement leurs places au sein des forces armées nigériennes conclut-il. L’hebdomadaire LE COURRIER qui a toujours écrit que cette affaire de coup d’état avorté était de la chimère, rien qu’un complot pour éliminer certains membres de la junte devenus trop gênants pour les affaires et les affairistes  du sommet de l’état, LE COURRIER, donc propose à ses lecteurs un retour sur les DESSOUS D’UNE AFFAIRE MONTEE DE TOUTE PIECES. Le journal conclut qu’à présent que les Badié sont lavés de tout soupçon : ils restent les héros que les nigériens ont adulés au lendemain du 18 février 2010. Pour les autres écrit-il on peut les appeler le zéro du coup d’état qui a délivré le Niger. Toujours sur cette affaire du coup d’état avorté, le même journal rapporte que deux lieutenants, qui ont été entendus comme témoins, et un major,  accusé d’être responsable de la disparition d’une centaine d’armes au niveau de l’armurerie de la garde  présidentielle au moment des faits, que ces trois officiers ont porté plainte pour arrestation et séquestration arbitraires contre le chef d’état major des FAN, l’ancien ministre de la défense, et d’autres responsables au sommet de l’état. Il annonce également que les Badié s’apprêtent eux aussi à porte plainte à leur tour. Comme quoi cette affaire est loin d’être clôturée.
Avant même ce verdict de la cour d’état qui a annoncé cette libération certains journaux avaient déjà annoncés que ces officiers allaient être libérés. C’est le cas des deux satiriques LE CANARD DECHAINE et LA GRIFFE. LA GRIFFE qui titrait VERS UNE LIBERATION DES OFFICIERS DETENUS se basant sur la plaidoirie de la procureur de la république près la cour d’état le jeudi 12 Mai jour de l’audience. Celle-ci avait en effet laissé entre que l’enquête diligenté n’a pas pu fournir assez de preuves pour étayer les accusations et qu’il n’y avait donc pas lieu poursuivre les quatre officiers. Autre hebdomadaire qui s’est intéressé à cette libération des quatre officiers c’est LE TEMOIN qui dans un article se demande si avec celle-ci le président de la république Issoufou Mahamadou va-t-il donner à l’ancien chef de l’état Djibo Salou les moyens de se mettre à l’abri. Les moyens selon ce journal c’est la loi qui devrait être adoptée pour déterminer la composition les attributions et le fonctionnement du conseil national de défense, qui ferait selon toujours LE TEMOIN la part belle au militaire le plus gradé de l’armée. Et ce militaire n’est autre que le général Djibo Salou. Si donc la loi est adoptée, même blanchis par la justice les Badié doivent s’attendre à vivre des grandes frustrations au sein de l’armée.
L’autre sujet phare de l’actualité de cette semaine c’est la visite du président de la république Issoufou Mahamadou au domicile de l’ancien président Tandja. Et c’est l’hebdomadaire LA ROUE DE L’HISTOIRE qui en a fait sa une. Il est d’ailleurs le seul à en faire cas. La visite qui ne revêtait manifestement aucun caractère officiel, a été une grosse surprise pour l’ancien président qui selon des proches du journal s’est déplacé de sa terrasse pour accueillir son hôte à qui il donné des accolades. Les mêmes sources du journal précisent que les deux hommes se sont fortement embrassés comme pour tourner définitivement la page du passé. La visite a duré environs 40 minutes et s’est achevée dans la plus grande simplicité. Cet acte hautement symbolique posé par le président Issoufou Mahamadou donne encore une belle image  de la démocratie nigérienne et des civilités qui marquent les rapports entre les responsables politiques de notre pays conclut LA ROUE DE L’HOISTOIRE qui avec l’hebdomadaire LE REPUBLICAIN sont revenus sur la conférence de presse du premier ministre Brigi Rafini, sa première depuis la formation du gouvernement. BRIGI RAFINI PROMET UNE RUPTURE RADICALE titre LE REPUBLICAIN. D’après le premier ministre et selon le journal l’équipe qui a pris les rênes du pouvoir entend rompre d’avec les pratiques qui ont toujours eu cours dans notre pays depuis l’avènement de la démocratie, lesquelles pratiques ont pour noms prédation systématique des biens publics, favoritisme, corruption, clientélisme et impunité. C’est pourquoi elle prend le temps nécessaire pour mettre en place la mécanique. La reprise en main des choses est maintenant annoncée ; les choses vont bouger et les efforts financiers doivent suivre écrit de son coté LA ROUE DE L’HISTOIRE sous son titre LE PREMIER MINISTRE TRACE LE CADRAGE. Très bonne journée dominicale.

REVUE DU 15 MAI

La libération de l’ancien président de la république Tandja Mamadou et la déclaration de l’alliance pour la réconciliation nationale sur les multiples violations de la constitution par les nouvelles autorités, sont les deux principaux sujets qui reviennent cette semaine en une des hebdomadaires parus.
Sur le deuxième sujet, le satirique LA GRIFFE revient dans un article, intitulé  UN MOIS APRES LA PRESTATION DE SERMENT DU 1er PRESIDENT DE LA 7ème REPUBLIQUE

L’OPPOSITION PARLE DE PLUSIEURS CAS DE VIOLATION DE LA CONSTITUTION, sur les grandes lignes de la déclaration et remarque que l’ARN forte de deux victoires qu’elle vient de remporter devant le conseil constitutionnel de transition se positionne aujourd’hui comme plus soucieuse du respect des lois et règlements de la république que tous ces partis composant la majorité au pouvoir qui, selon le journal, semblent beaucoup plus préoccuper par la course à la recherche de postes pour leurs militants. Et de recours en recours poursuit le journal, dans un autre article, l’opposition réduit la marge manœuvre du pouvoir. L’autre satirique, LE CANARD DECHAINE, sous son titre ERREMENTS DE LA MAJORITE L’OPPOSITION REPREND DE L’INITIATIVE, estime qu’incontestablement l’ARN cherche à déstabiliser la majorité CFDR. Et cette CFDR souligne le journal, a intérêt à réoccuper le terrain ; car cette course effrénée à la recherche de nomination ne sied pas à la réputation de combattants ‘’au nom de Dieu’’ dont ils se sont parés. L’OPPOSITIONN DENONCE UNE PREUVE D’AMEUTERISME POLITIQUE JAMAIS EGALE titre de son coté un autre satirique LE CANARD LIBERE qui s’attarde lui sur le cas spécifique du non respect des dispositions constitutionnelles à l’assemblée nationale, cas qu’il caricature avec la présidente du conseil constitutionnel de transition au volant d’un bulldozer devant l’assemblée avec son président à genoux promettant de respecter à l’avenir la loi fondamentale. Cette déclaration est donc UNE MISE AU POINT DE L’ARN, AU POUVOIR estime pour sa part L’ACTUALITE. A tout cela l’hebdomadaire LE COURRIER ne croit pas. Il se demande si ces interprétations, des arrêts et avis émis par le conseil constitutionnel de transition, faites par l’ARN sont une ignorance des textes ou simplement des actes de mauvaise foi. En réalité L’ARN SE CHERCHE UNE AME pour reprendre le titre du journal LE REPUBLICAIN,  qui remarque qu’aujourd’hui les nigériens sont heureux de constater la reconversion subite des animateurs de l’AFDR en démocrates sincères respectueux de l’état de droit. Mais il n’en demeure pas moins qu’ils ont des comptes à rendre au peuple qui a tant souffert des vicissitudes et errements du mouvement tazartché. Le journal de conclure qu’il faut nécessairement des voix discordantes qui rappellent de temps à autre le bon chemin à suivre lorsqu’il arrive que les gouvernants  aient des moments de rêveries, de somnolence. Et quant ces rappels viennent des rangs de l’AFDR c’est la démocratie qui retrouve son âme, c’est le Niger qui gagne.
Le mardi 10 Mai dernier la cour d’appel de Niamey a prononcé une liberté d’office pour l’ancien président de la république Tandja Mamadou. Pour y parvenir le juge de la chambre d’instruction a annulé toute la procédure judiciaire contre lui. Le dossier de l’ancien chef de l’état est donc définitivement clos en tout devant le tribunal de droit commun.  Et c’est peut être pourquoi le bihebdomadaire L’EVENEMENT  dans son numéro du jeudi se demande, en une, si cette libération est une liberté définitive ou un répit puisque les autorités ont la possibilité de le traduire devant la haute cour de justice. Outre L’EVENEMENT les autres journaux se sont fait l’écho de cette libération.   FIN DU FEUILLETON DE L’ANCIEN PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE TANDJA BLANCHI PAR LA JUSTICE, l’hebdomadaire LA SOURCE ; L’ANCIEN PRESIDENT TANDJA LIBERE, LA ROUE DE L’HISTOIRE ; L’EX PRESIDENT TANDJA EST LIBRE, LE COURRIER ; LE PRESIDENT DECHU RECOUVRE SA LIBERTE, LE REPUBLICAIN ; TANDJA ENFIN LIBRE, L’ACTUALITE. L’hebdomadaire LIBERATION  publie lui une photo de l’ancien président radieux au téléphone quelques minutes après sa libération et se demande que va-t-il faire à présent ? Il a une idée déjà dans la tête nous apprend LE TEMOIN, obtenir des clarifications par rapport à l’affaire SONIDEP une des affaires pour laquelle il a été détenu à la prison civile de Kollo. Avec cette libération de Tandja le président de la république Issoufou Mahamadou doit avoir des soucis estime de son coté le bimensuel d’enquêtes L’ENQUETEUR.
Enfin vous avez dans l’hebdomadaire LA ROUE DE L’HISTOIRE, ce qu’il faut retenir sur la nomination des gouverneurs de régions, intervenue lors du dernier conseil des ministres.  Ce qu’il faut retenir selon le journal, c’est que dans l’équipe, le PNDS garde trois  postes. Ceux des régions de Niamey, Tillabéry et Zinder. Son principal allié le Moden obtient deux, Dosso et Maradi. Les deux autres sont tenues par des gouverneurs en poste depuis la transition. Le colonel Maikido quitte Maradi pour Agadez et Fodé Camara est maintenu à son poste de Diffa. Le maintient de ces deux gouverneurs nommés par l’ancien chef de l’état Djibo Salou  fait penser au bihebdomadaire L’EVENEMENT à un quota à lui offert par le régime de la 7ème république.