VOICI LA REVUE DES HEBDOMADAIRES NIGERIENS PARUS DANS LA SEMAINE DU 13 AU 19 DECEMBRE 2010 présenté par la radio ANFANI
L’information est la une de l’hebdomadaire LA ROUE DE L’HISTOIRE, l’immunité de l’ancien président de la république MAMADOU TANDJA a été levée par les différentes chambres de la cour d’état. Elles ont statués le14 décembre dernier sur une requête introduite sur instruction au sommet de l’état et ont prononcées la levée de l’immunité. Ce qui fait dire au journal que le dossier de l’ancien président de la république va connaître une évolution significative car ce qui se dessine à l’horizon pour l’instant c’est que les juges semblent privilégier une procédure en pénale et TANDJA risque de répondre sur des faits de détournements des montants financiers importants. En effet poursuit le journal les rapports d’inspection d’état et les traitements des différents dossiers par la commission de lutte contre la délinquance financière concourent tous à créditer des soupçons de détournement systématique de l’argent public autour de l’ancien président de la république MAMADOU TANDJA. Autant dire conclut le journal que c’est un dossier costaud, un travail de fouille que la commission et la justice doivent faire dans le vaste réseau des filières de détournement qui pour l’instant débouchent toutes sur la présidence de la république.
La levée de cette immunité de l’ancien président TANDJA intervient plus d’un mois après la décision de la cour de justice de la CEDEAO qui ordonnait à la junte de le libérer. Elle ne s’est jusqu’ici pas exécuter malgré les multiples appels et demandes lancés par les partisans de TANDJA et certains défenseurs des droits de l’homme. C’est pourquoi le journal LE TEMOIN se demande si ce refus de libérer le président TANDJA est une question sécuritaire ou un calcul électoraliste. En tout cas les appels à sa libération continuent. Le dernier en date est celui du président sénégalais ABDOULAYE WADE qui aurait eu un entretien téléphonique avec le chef de l’état nigérien DJIBO SALOU et lui aurait demandé de libérer TANDJA en respect de la décision de la cour de justice de la CEDEAO.WADE AU CHEVET DE TANDJA titre LA ROUE DE L’HISTOIRE. LE PRESIDENT ABDOULAYE WADE PLAIDE POUR LA LIBERATION DE TANDJA LAGRIFFE. Par rapport à cette demande du président WADE LE CANARD DECHAINE rapporte les précision du ministre porte parole du gouvernement. Si aucune décision n’a été encore prise c’est eu égard au processus en cours qui doit se passer dans le calme et la sérénité indique Mahamane Laouali Dan Dah qui ajoute que le général de corps d’armée Djibo Salou est entrain d’examiner la situation et donnera une réponse appropriée en temps opportun en tenant en compte l’intérêt supérieur de la nation. Commentant cette demande du président sénégalais le journal estime que la conduite du pays ne doit et ne peut pas être dictée de dehors. WADE doit d’abord balayer devant sa porte car le NIGER d’aujourd’hui n’est celui de TANDJA. Abondant dans le même sens l’hebdomadaire L’EVENEMENT titre SITUATION DE TANDJA MAMADOU DE QUI SE MOQUE WADE. Comment en effet écrit-il attendre des critiques de la part d’un président qui est actuellement à pied pour d’œuvre pour instaurer une monarchie dans son pays ? En se faisant avocat de TANDJA le président WADE est probablement entrain de défendre sa propre cause qui est identique à celle de l’ancien président nigérien il n’est donc pas étonnant qu’il demande la libération de son ami TANDJA MAMADOU conclut le journal L’EVENEMENT.
L’hebdomadaire LE REPUBLICAIN lui est revenu cette semaine sur les élections générales et surtout sur les difficultés qui sont susceptibles de fausser le respect du calendrier électoral. Ces difficultés ont pour noms la constitution des dossiers de candidature pour les locales dont la clôture est déjà intervenue tout comme les dossiers des candidatures pour les législatives couplées au premier tour de la présidentielles pour lesquelles le délai est aussi expiré hier. Des difficultés qui viennent, poursuit le journal se greffer au problème du fichier électoral soulevé par l’ensemble de la classe politique à l’issue de la proclamation des résultats définitifs du scrutin référendaire du 31Octobre 2010. Un autre problème ajoute le journal c’est la précarité financière dans laquelle se trouve la CENI pour faire efficacement face à sa mission et de conclure que si on associe tous ces problèmes concrets la question qui vient à l’esprit est de savoir si le calendrier pourrait être respecter.
L’autre journal qui est revenu sur ces élections c’est L’EVENEMENT, sous l’angle des acteurs qui y participent. Ces sont les mêmes constate-t-il. L’assainissement politique a alors échoué car la transition n’aura pas tenu toutes ses promesses si des personnalités qui traînent des casseroles bruyantes et dont les parcours sont jalonnés d’affaires les unes plus scabreuses que les autres sont autorisées à faire acte de candidature aux prochains scrutins. On ne saurait donc pas s’attendre à une bonne gouvernance.
Enfin à l’occasion du 52ème anniversaire de la proclamation de la république l’hebdomadaire gouvernemental SAHEL DIMANCHE est paru en spécial avec à sa une comme titre 52 ANS LA MATURITE. Il publie un entretien avec le professeur Mamoudou Djibo sur la naissance de la république du NIGER. Une république qui été proclamée selon l’historien sur le schéma prévu dans le cadre de la décolonisation française. Comme enseignements à tirer de ce chapitre de l’histoire de notre pays il estime que le passé nous devons l’assumer. L’histoire ne fait pas de tri entre ce qui est bon et ce qui est mauvais. On considère que c’est un patrimoine qui est là et il faut faire avec conclut-il.
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