Au pays des hommes intègres le secteur de la micro finance connaît une croissance soutenue aussi bien en terme de bénéficiaires, d’encours d’épargne, de crédit que de variétés de produits proposés. Plus d’un million de membres se partagent 261 institutions de micro finance, d’où la nécessité d’améliorer le cadre socio-économique légal, réglementaire et fiscal du secteur.
Selon madame Mme YVETTE DJIGMA directrice de la micro finance au ministère burkinabé de l’économie et des finances qui a exposé sur le thème « la micro finance au Burkina Faso » lors du séminaire de formation des journalistes organisé par la société « TRANSTEC » en collaboration avec la Deutsche Welle Akademie » à Ouagadougou du 11 au 27 Octobre 2010, plusieurs textes régissent le secteur dans le pays. Le plus important est la loi n°023-2009/AN du 14 mai 2010 portant réglementation des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) en remplacement de la Loi n°59/94/ADP du 15 décembre 1994, portant réglementation des IMCEC. Ce texte est une loi commune aux pays membres de l’UEMOA et uniformise la réglementation du secteur dans l’espace communautaire. C’est elle qui impose désormais que les institutions de micro finances soient appelées systèmes financiers décentralisés.
Evoquant la typologie des institutions de micro finance dans son pays elle a indiqué six types dont les institutions mutuelles ou coopératives d’épargne et de crédits constituent la frange la plus importante tant en terme de nombre que de volume d’opérations d’intermédiation financière. Le secteur évolue. Les SFD se multiplient. Leurs membres s’accroissent. Et les services qu’elles offrent se diversifient. Pour assurer sa mission la direction rencontre plusieurs difficultés. 17 inspecteurs pour plus de 260 SFD.
De nombreux défis
Pour Mme YVETTE DJIGMA les principaux défis de la micro finance au Burkina Faso concernent entre autres la viabilité financière, c'est-à-dire la capacité des SFD à couvrir l'ensemble de leurs charges de fonctionnement grâce aux revenus financiers générés par l'activité d'intermédiation financière ou encore le maintien, voire le renforcement de la proximité pour toucher le plus grand nombre d'agents économiques (offre de produits financiers adaptés, augmentation du nombre de points de service, mobilisation de ressources plus importantes).
EVOLUTION NOMBRE IMF AU BURKINA |
PAR RAZAK
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